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D'après Koribaa Nabhani, ancien professeur d'université
Publié dans La Nouvelle République le 01 - 08 - 2013

C'est une étude émanant d'un connaisseur de talent pour qui la religion musulmane se résume à l'accomplissement du bien, partout, tout le temps et sous toutes ses formes et à rejeter le mal par tous les moyens.
Le livre est le fruit d'un travail de longue haleine mené avec beaucoup de soin par un grand homme de culture, philosophe émérite qui avait une parfaite connaissance du Coran, ainsi que de tous les domaines de la science et de la connaissance. Il a fait ses études aux meilleures grandes écoles et il s'est fait beaucoup aimer pour sa pédagogie en qualité de professeur de philosophie à l'université d'Alger, dans les années soixante et soixante-dix. Bilingue parfait, Nabhani a été le prometteur hor pair de thèses en philosophie. L'un de ses étudiants accepte de témoigner en nous affirmant avec beaucoup de plaisir : «C'est quelqu'un qui avait la maîtrise de toutes les philosophies, celles des grecs anciens, c'est à dire de Socrate, Platon, Aristote et celles des contemporains en passant par Ibn Khaldoun et Descartes. Les œuvres de l'Emir Abdelkader n'avaient aucun secret pour lui. C'était un plaisir immense que de l'entendre faire son cours et on aurait voulu qu'il fût sans limite tant il nous apportait beaucoup en nous facilitant l'assimilation et la mémorisation. Son langage clair était émaillé de citations populaires et littéraires. Vous vous rappelez sans doute qu'il avait été ramené à la TV par l'animateur Boumala. L'émission avait été un régal tant Nabhani avait dit des choses intéressantes. Il nous a appris ce jour là qu'il avait connu André Gide à Biskra dont il est originaire et que le meilleur romancier français pour lui, c'était Simenon. Une œuvre à vocation religieuse Elle est fondée sur une antinomie : celle du bien et du mal. Ceci a confirmé le discours d'un homme de religion qui disait que le bien et le mal sont les deux grands axes autour desquels on ferait une analyse approfondie du Livre sacré. L'auteur nous dit que le prophète Mohamed (QSSSL) a constaté l'oscillation de l'âme entre le mal et le bien et s'est efforcé d'en équilibrer le mouvement au profit du bien. Nabhani a fait un travail d'investigation assez bien fouiné par la lecture attentive des 114 sourate du Coran ainsi que de la sunna pour recueillir les éléments linguistiques qui mettent en opposition cette lutte pour le bien et contre le mal, lutte à laquelle se sont attelés corps et âme Mohammed, le prophète de Dieu (QSSSL) et tous les musulmans allant en nombre croissant qui lavaient soutenu à Médine e t à La Mecque. Sur les 114 sourate, Nbhani a choisi une trentaine où le mal et le bien sont mis en relief. Son choix judicieux porte d'abord sur la sourate 1 : Al Alaq qui donne à comprendre le bien qui est exprimé par les passages : Allah, Bienfaiteur, Clément, Miséricordieux, créa l'être humain de deux sexes et par cette largesse devient Adorable au plus haut point. Il apprit (Allah) à l'homme à écrire avec la plume ou calame et à traduire ainsi sa pensée : nous retournons vers Allah qui nous voit et nous jugera secondé par les archanges. Toujours dans la même Al Alaq, nous trouvons tels quels les détails indicateurs du mal : «L'être humain, malgré que Dieu ait fait naître son corps de rien et éclairé son âme, 1- se montre ingrat et rebelle, 2- gêne les croyants de leur foi et s'ancre dans l'impiété, 3- cet infidèle va en enfer et sans appui, efficace, n'aura aucun recours contre sa condamnation par Dieu. Le même travail a été fait avec la plus grande précision pour les sourate qui montrent bien que dans la vie au quotidien le bien et le mal se côtoient dans une relation d'exclusion. Il arrive que la dominante soit le mal dans une sourate comme Al Masad (La corde ou Aboulahab) met en scène deux personnages maudits ; on y remarque l'absence de bien. C'est une sourate de malédiction, dit-on. Allah, source de bien Ce titre est celui d'une partie importante du livre deuxième de Nabhani, indicateur avec des preuves incontestables que Dieu ne cherche que le bien de ceux qui ont suivi la voie droite. Il pardonne les fautes des égarés si ceux-ci font l'effort de se corriger pour se conformer aux principes de conduite édictés dans le Coran et sans lesquels on ne peut espérer rentrer au paradis. «Ceux qui traitent nos signes de mensonges et qui les voient de haut, n'entreront au paradis que lorsqu'un chameau passera par le trou d'une aiguille à coudre», trouve-t-on dans une aya. Les bienfaits de Dieu Tout Puissant sont indéniables. Les attributs divins sont d'ailleurs portés par les 99 noms du maître des mondes. A titre d'exemples Malik, Ar Rahim, Ar Rahman sont des attributs et des noms de Dieu parmi d'autres. En tant que source du bien, Dieu se suffit à lui-même, quiconque fait le bien ou le mal ne le fait que pour son bien ou à son détriment. Cela est dit dans un grand nombre de sourates. Dans la sourate Ad Doukhan, par exemple, il est dit par Dieu : je ne désire nul don et je ne désire pas qu'ils me nourrissent. Et que de fois celui qui détient les clés du mystère que lui seul connaît, il est répété qu'il anéantirait s'il le voulait un peuple pour le remplacer par un autre. Par les êtres que Dieu a créés, les uns sont l'incarnation du Bien, les autres sont l'incarnation du Mal. Les anges et les démons en sont pour Nabhani les meilleures preuves. Cependant, les anges n'ont pas tous le même rôle ; il y en a qui retiennent nos actes, d'autres écrivent ce que vous faites et la liste des fonctions est bien plus longue. Mais les anges sont créés de lumière et ont accès au paradis contrairement aux djinns créés de feu et destinés à la Géhenne, comme Iblis, ange déchu qui subit le sort des djinns en devenant un banni, destinés aux jets flammes célestes. C'est Dieu qui règle le cours du soleil, de la lune. Il dirige les vaisseaux de la mer. Il a créé les animaux pour un grand nombre d'usages en sa qualité de maître des mondes : celui d'ici bas et celui de l'au-delà. Et que de prophètes il a envoyés pour diriger les hommes pour le bien de tous, à condition qu'ils croient en lui et fassent le bien. D'ailleurs il n'a envoyé de prophète que dans la langue de son peuple. Le livre de Koribaa Nabhani apporte un éclairage important à tous ceux qui cherchent à en savoir plus sur la vie du prophète (QSSSL), la vie et la moralité des Arabes à la veille de l'Islam et après la révélation du Coran, l'idolâtrie, l'élucidation des grands thèmes de l'Islam. Ce livre semble n'avoir jamais fait l'objet de la considération qu'il mérite et que mérite son auteur qui a été un érudit. Il apportera un plus considérable dans la connaissance d'un domaine très sensible, à l'heure où nous sommes et ce, dans une présentation à la fois rigoureuse, accessible à tous et synthétique. Le bien et le mal dans le Coran, études et documents, Ed. Sned, Koribaa Nabhani, docteur en lettres, 191pages.

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