Est-ce la fin du temps des promesses, discours, maquettes et des pré maquettes et des plaquettes ? Est-ce bien l'heure des réalisations ? Nous l'espérons car il est temps de dépasser les solutions de colmatage et de replâtrage qui n'ont guère changé quelque chose non seulement dans les dernières compétitions de handball avec un niveau toujours aussi faible que nul, mais aussi dans les déceptions incalculables enregistrées durant la participation de notre équipe nationale aux grands rendez-vous mondiaux qu'au niveau de la gestion de notre handball. Personne ne peut oublier les échecs aussi, fatalement, à chacune de ses sorties, notre sélection revenait souvent avec des raclées à la place de médailles. Il faut espérer que cette fois ci, la balle sera bien dans les filets, que les nouveaux dirigeants ne feraient pas mille promesses à leur arrivée pour ne les jamais les tenir. L'expérience du passé nous le rappelle quotidiennement. Priant pour que le handball national puisse enfin décoller pour connaître un développement harmonieux et durable. La mission est de mettre de l'ordre dans la Fédération et ensuite «extraire» une élite et composer une sélection nationale compétitive à même de rivaliser avec les meilleurs et décrocher une qualification à un Mondial. Cette réalisation tant souhaitée par les Algériens ne fera que remonter la sélection nationale vers le haut. Cette nouvelle équipe aura pour lourde mission réparer et remplacer les pièces usées afin de tout remettre en marche. Inutile donc de revenir sur toutes les occasions gâchées de ces dernières années mais plutôt s'intéresser à la nouvelle organisation mise en place par le nouveau bureau fédéral de la Fédération algérienne que présidera désormais Bouamra (69 ans) élu, cette semaine au grand bonheur de la discipline comme nouveau président pour le mandat olympique 2013-2016 en récoltant 41 voix contre 40 pour Khelifi Toufi. Enfin, au-delà des hommes, il faut surtout y voir une volonté de s'entourer de dirigeants de qualité, c'est-à-dire suffisamment qualifiés pour maîtriser leur sujet et donc rationaliser le travail. Le nouveau maître d'œuvre de ce vaste chantier se nomme Bouamra à qui on a confié la lourde tâche de faire revivre le handball national. De son poste de président, il devra tout superviser et contrôler car si cette discipline a constamment raté ses grands rendez-vous avec l'histoire, c'est qu'il manquait de stabilité jusqu'au découragement des honnêtes gens. Mais la vraie bataille que devra mener cette nouvelle Fédération, c'est avec d'autres instances institutionnelles, notamment le ministère de la Jeunesse et des Sports. A Bouamra et son équipe de nous faire revivre notre handball.