Des informations rapportées par la presse marocaine font l'objet d'une rencontre qui a eu lieu entre le ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra avec son homologue marocain en marge de la 1re réunion ministérielle à Bamako (Mali). Par le biais du porte-parole du ministère des Affaires étrangères, l'Algérie a apporté un démenti catégorique à ces informations. «Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, et son homologue marocain n'ont eu aucun entretien en marge de la réunion ministérielle de Bamako, comme cela a été rapporté par certains médias marocains», a indiqué hier le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani. «Certains médias marocains font état d'entretiens qui auraient eu lieu entre le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, et son homologue marocain en marge de la réunion ministérielle de Bamako. Je tiens à démentir formellement ces allégations saugrenues», a précisé M. Belani. «Les deux ministres se sont salués dans la salle de conférence et ont échangé des propos de courtoisie. Il n'y a eu ni entretiens ni discussions sur la prétendue ouverture d'un dialogue constructif, comme le rapportent spécieusement ces mêmes médias marocains», a-t-il ajouté. Le journal électronique marocain www.360.ma a indiqué mardi dans un article que «le ministère marocain des Affaires étrangères et de la Coopération, Salaheddine Mezouar, s'est entretenu à Bamako avec son homologue algérien, Ramtane Lamamra, en marge des travaux de la réunion ministérielle» sur la mise en œuvre de la stratégie intégrée des Nations unies pour le Sahel. Depuis la violation du consulat d'Algérie à Casablanca, les autorités marocaines n'ont toujours pas présenté des excuses officielles et publiques. Seul l'ambassadeur du Maroc qui a été convoqué au ministère des affaires étrangères a présenté ses regrets au nom de son gouvernement. En revanche, les manifestations continuent toujours devant les représentations diplomatiques algériennes au Maroc. Il est de même pour la presse de ce pays qui mène toujours une campagne anti-algérienne.