Une étude commanditée par trois clubs a évalué la valeur de Lionel Messi à 400 millions d'euros. Un membre de ce trio serait prêt à débourser cette somme... 400 millions d'euros. C'est la valeur de Lionel Messi, selon Gerardo Molina, professeur en marketing sportif. L'homme ne s'est pas contenté de le dire, vendredi, sur les ondes de la Cadena Ser. Il a mené une étude approfondie visant à connaître la valeur de l'Argentin. Une étude commanditée par trois clubs, et autant de potentiels acheteurs selon lui, clubs dont il n'a pas voulu dévoiler l'identité. Cependant, l'un de ces trois clubs serait prêt à mettre ces 400 millions d'euros sur la table pour acheter Messi : «Un club ayant pour sponsor un gouvernement est disposé à payer 400 millions d'euros pour Lionel Messi», a affirmé Gerardo Molina. Un jeu de piste qui ne laisse pas beaucoup de place au doute car c'est très vraisemblablement du Paris-Saint-Germain, financé par le Qatar, dont parle le professeur. Quant à un des deux «rivaux» du club parisien, il s'agit quasiment à coup sûr de Manchester City. Le troisième nom serait celui de l'Inter Milan Le fair-play financier, incontournable obstacle Cette petite bombe a embrasé l'Espagne vendredi et c'est facile à comprendre puisque somme astronomique correspond à quatre transferts de Gareth Bale, le joueur le plus cher de l'histoire. Mais aussi sensationnelle qu'elle soit, il faut rester prudent sur ses chances de se concrétiser. L'information a été abondamment relayée par deux médias madrilènes (la radio Cadena Ser et le site du journal «As»), ce qui pourrait ne pas être innocent au moment où l'Argentin prépare son retour sur le terrain et discute d'une revalorisation, sujet ô combien sensible au Barça. Autre limite évidente au réalisme d'une telle dépense : elle semble impossible à réaliser à l'ère du fair-play financier. Si, selon Gerardo Molina, l'impact médiatique de Lionel Messi est cinq fois supérieur à celui d'un Cristiano Ronaldo, difficile d'imaginer équilibrer dépenses et ses recettes avec un tel investissement. Le PSG, s'il s'agit bien de lui, devrait trouver un contrat de sponsoring colossal ou rehausser de façon drastique le prix des places au Parc des Princes s'il souhaitait lâcher 400 millions d'euros sur un seul et même joueur. Il cherche déjà à faire passer auprès de l'UEFA son contrat de 200 millions avec la Qatar Tourism Authority, une première bataille dont l'issue n'est pas verrouillée. Et même en levant ces obstacles, il resterait à convaincre l'Argentin et le Barça de l'intérêt d'un tel départ.