L'ancienne briqueterie située dans le quartier Bouazza-El-Gharbi (ex-la Bremer), restée longtemps abandonnée et servant de refuge aux animaux errants et aux délinquants en tout genre, de dépotoir de déchets ménagers des locataires du voisinage, un point noir pour le service du nettoiement de la commune, qui a longtemps fait partie du patrimoine de la direction de la formation et de l'enseignement professionnels, vient d'être transférée dans le patrimoine communal, a indiqué le maire de Sidi Bel-Abbès, M. Boumelik Djillali. C'est lors de la dernière visite de travail et d'inspection du ministre de la Formation professionnelle à Sidi Bel-Abbès le 26 décembre dernier que la décision a été prise suite à une suggestion du wali, M. Hattab Mohamed. Le ministre de la Formation professionnelle, M. Noureddine Bedoui, qui con-naît très bien le dossier de ce site étant donné qu'il était wali de Sidi Bel-Abbès dans les années 1990, a donné un avis favorable pour le transfert de cette assiette foncière considérable. Sa position géographique dans le tissu urbain de la ville permettrait la naissance d'un important projet d'intérêt général. Après les années 1980, la longue cheminée qui défiait les nuages dans le ciel dressant merveilleusement son cou comme un oiseau faisant la cour à sa compagne fut démolie suite aux appels des riverains dont ils voyaient un danger réel. En 1990 la commune étant propriétaire des lieux avait effectué des travaux d'emménagement pour la création d'un centre culturel en préservant sa structure initiale en bois noble de la charpente qui constituait l'ossature de la bâtisse. Quelques années plus tard, cet espace fut choisi par les autorités de l'époque pour la réalisation d'un centre de formation de l'artisanat dont les travaux, à peine démarrés, furent suspendus suite à une plainte déposée par la direction de la formation professionnelle, le maître de l'ouvrage, pour non-respect des clauses du cahier des charges. Le projet fut compromis par des procédures juridiques et le centre de formation de l'artisanat jeté aux oubliettes. La problématique étant définitivement réglée, selon le P/APC de Sidi Bel-Abbès, l'ancienne briqueterie qui a longtemps fait jaser devrait renaître de ses cendres avec un projet d'envergure de la dimension du terrain et de l'histoire de ce site. Pour le moment on ignore la nature du projet préconisé. Néanmoins un concours d'idées qui ferait participer la société civile active serait le choix le plus judicieux, commentent des élus de la municipalité.