Malgré les journées d'information et de sensibilisation sur les accidents de la route, la route continue de faire de victimes dans la wilaya de Mostaganem où il ne se passe pas un jour ou on enregistre des victimes. En effet, un grave accident de la circulation s'est produit hier sur la route nationale reliant Mostaganem et Oran ayant occasionné la mort de deux jeunes hommes âgés respectivement de 22 et 24 ans, résidents à la commune de Hadjadj, située à une trentaine de kilomètres du chef-lieu de Mostaganem. L'accident est survenu aux environs de 1h30 du matin de la même journée, à la suite d'une collision entre deux véhicules touristiques faisant parmi les passagers, deux morts et un blessé grave. Alertés, par les usagers de la route, les éléments de la gendarmerie accompagnés par les services de la protection civile se sont dépêchés sur les lieux de l'accident. Les deux corps des deux victimes ont été transférés à la morgue de l'hôpital de Mostaganem, quant au blessé, il est toujours sous observation médicale. Par ailleurs, l'on nous signale qu'une enquête a été ouverte par la gendarmerie pour déterminer les circonstances de ce drame qui a endeuillé toute une famille en ces jours meilleurs. Les routes dans l'obscurité Si le calvaire de la circulation routière est atténué, de jour, par la clarté et la présence ou l'omniprésence policière, il n'en est pas de même la nuit où les feux dictent la loi, d'éclairage s'entend. Malgré les dispositions régulant l'utilisation des feux, certains chauffards ou inconscients n'hésitent pas à abuser des feux de route (phares) en pleine agglomération, «hyper-éclairée de surcroît», se désole un usager ayant perdu le cardan de son véhicule dans une crevasse, «ébloui par les feux d'un conducteur en croisement», avoue-t-il. «Et puis, c'est en un clin d'œil que l'incident se produit, même si vous prenez toutes les précautions du monde», se lamente-t-il désabusé. «Certains insouciants poussent le culot jusqu'à utiliser les feux antibrouillard, trop puissants et éblouissants à volonté, en ville défiant les lois de la nature et la règlementation», dira l'usager. Le code de la route ne les autorise qu'en cas de brouillard ou de neige, ou exceptionnellement pour compléter les feux de croisement dans une route ou chemin obscur, escarpé et accidenté, est-il précisé. La circulation de nuit est devenue tellement dangereuse, «surtout lorsque l'usager croise un grand tonnage qui se croit tout permis, mais faiblit en cas d'infraction ou d'accident», ajoutera notre chauffeur lassé par les recommandations et l'interactivité des altercations. La régulation de la circulation nocturne urbaine mobilise les services de police concernés (Darak - Sûreté) alors qu'un simple respect d'autrui et un évitement de risque à la source suffiraient à préserver des biens et des personnes que la route meurtrière engrange quotidiennement.