Le programme des candidats s'est animé pour le compte de la onzième journée de la campagne pour l'élection présidentielle du 17 avril. Ainsi, la candidate du Parti des travailleurs (PT) Louisa Hanoune s'est rendue à Adrar et Tamanrassat. Le candidat indépendant Ali Benflis à M'sila et à Bordj Bou-Arréridj, le candidat du Front El-Moustakbal Abdelaziz Belaïd à Saïda, Abdelmalek Sellal, directeur de la campagne de Bouteflika, anime un meeting à Bachar. Le candidat du Front national algérien (FNA) Moussa Touati se trouvait à Mascara, Saïda et Sidi Bel-Abbès, alors que celui du parti Ahd 54 Ali Faouzi Rebaïne à Alger (forum de Liberté). Amar Saâdani à Mostaganem Le secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), Amar Saâdani, a appelé,hier à Mostaganem, les citoyens «à se ranger du côté de l'Algérie et à voter au profit du candidat indépendant Abdelaziz Bouteflika» lors de l'élection présidentielle du 17 avril. «Les citoyens doivent se ranger du côté de l'Algérie et voter massivement au profit du candidat indépendant Bouteflika, car le pays traverse une phase décisive et historique», a-t-il soutenu au cours d'un meeting tenu à la maison de la culture de Mostaganem. Pour Amar Saädani, «tous les Algériens, hommes, femmes et jeunes, doivent accomplir leur devoir électoral le 17 avril et voter pour Bouteflika, homme de paix, du développement, de la stabilité, de la sécurité et de la concorde». Il a également souligné la nécessité de permettre au président sortant «de poursuivre le processus de développement qu'il a initié», rappelant à cette occasion les grandes réalisations multisectorielles enregistrées dans la wilaya de Mostaganem et dans d'autres régions du pays. «L'Algérie se porte bien. Elle vit dans la paix et la stabilité. Son avenir est prospère et radieux», a-t-il encore souligné. Moussa Touati à Mascara Le président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati, candidat à l'élection présidentielle du 17 avril, a suggéré, hier à Aouf (wilaya de Mascara), l'utilisation d'une carte de vote magnétique afin d'empêcher la fraude électorale. «Je lance un appel aux autorités du pays pour utiliser une carte de vote magnétique, équipée d'une puce électronique afin d'empêcher la fraude le jour du scrutin», a indiqué M. Touati dans un meeting populaire. «Nous utilisons des cartes magnétiques pour le retrait d'argent au niveau des banques et des bureaux de poste ainsi que la carte chiffa, généralisée pour le remboursement des soins médicaux», a fait observer M. Touati, estimant qu'il est temps de «réfléchir à confectionner des cartes de vote magnétiques». Pour le président du FNA, le recours aux nouvelles technologies de l'information et de la communication dans les différentes opérations électorales devrait permettre de «réhabiliter les droits des démunis, spoliés par une groupe d'individus qui se maintiennent au pouvoir par des procédés bureaucratiques et administratifs facilitant le recours à la fraude électorale». Louisa Hanoune à Adrar Louisa Hanoune, candidate du Parti des Travailleurs (PT) pour la présidentielle du 17 avril, s'est engagée hier à Adrar à renforcer le caractère républicain de l'Etat algérien si elle est élue. «Je m'engage, si je suis élue, à renforcer le caractère républicain de l'Etat algérien. L'Algérie est à la croisée des chemins et certains cercles sont prêts à vendre le pays pour préserver leurs intérêts», a déclaré la candidate du PT, lors d'un meeting électoral animé à la maison de la culture d'Adrar. «Les solutions existent pour tous les problèmes, mais elles ne doivent pas être dictées de l'étranger», a-t-elle par ailleurs ajouté, affirmant que les Algériens sont «hostiles»à toute intervention étrangère. Rebaïne au forum de Liberté Le bilan de la première étape de la campagne électorale de Faouzi Rebaïne, candidat du parti Ahd 54 pour la présidentielle du 17 avril, a constitué le principal point qu'il a évoqué hier à Alger au forum du quotidien Liberté. Le candidat de Ahd 54 n'a pas manqué de lancer des «piques» contre deux autres candidats à cette présidentielle, estimant qu'il existe «actuellement deux pôles : celui du Président et de son ancien chef du gouvernement». «La bataille électorale que nous menons n'est pas celle de projets ou de programmes ou même d'hommes, mais c'est une bataille médiatique et de l'argent sale», a-t-il déploré. Rebaïne s'est considéré comme le «seul» opposant existant aujourd'hui.