Outre l'aide américaine pour faire perdurer le massacre en Syrie, le «frère» Erdogan continue de manigancer ses plans d'aide aux terroristes en Syrie ? Dans un récent article du journaliste belge d'origine turque, Bahar Kimyongür, ce dernier rapporte que des «Des enregistrements fuités par les hommes de la Confrérie de Fethullah Gülen, nouveau frère ennemi d'Erdogan, établissent la responsabilité flagrante du régime d'Ankara dans la guerre et le terrorisme en Syrie. Ces «AKP-Leaks» impliquent directement le ministre turc des affaires étrangères Ahmet Davutoglu, le directeur des services secrets de la MIT Hakan Fidan, le conseiller du ministère des Affaires étrangères Feridun Sinirlioglu et le chef-adjoint de l'état-major turc Yasar Güler... L'une de ces conversations compromettantes porte sur l'enclave turque en territoire syrien, appelée Suleyman Shah, où se trouve le mausolée éponyme du grand-père du fondateur de l'Empire ottoman Osman 1er (près de Membij et de l'Euphrate, au nord du lac Assad, au nord-est d'Alep ). Les quatre conspirateurs invoquent la menace que fait peser le réseau terroriste Daech (EIIL) sur l'enclave comme prétexte à un assaut contre la Syrie. Le chef adjoint de l'état-major Yasar Güler évoque l'option de l'armement de 1.000 djihadistes pour mener une opération en territoire syrien.» Dans un autre enregistrement, le même Yasar Güler martèle : «Nous avons besoin d'un casus belli.» Mais le directeur du renseignement Hakan Fidan s'inquiète du risque de représailles, avouant que la frontière turco-syrienne échappe à tout contrôle. Cela ne l'empêche pas de proposer une opération sous fausse bannière en territoire syrien : «S'il le faut, je peux envoyer quatre hommes en Syrie. Ces hommes pourraient lancer huit missiles en direction d'un terrain vague en territoire turc. J'aurais ainsi suscité un casus belli. Nous pourrions même attaquer le mausolée de Suleyman Shah.» L'assaut des djihadistes contre le village arménien de Kassab dans le nord de la Syrie à partir du territoire turc n'est donc pas tombé pas du ciel. L'auteur signale aussi que les terroristes «syriens» portent des treillis de la gendarmerie turque, et que l'agent turc Selami Aynur, président de l'association fasciste des Loups Gris à Giresun (nord-est de la Turquie, sur la mer Noire), a été abattu par l'armée syrienne. Suite aux révélations de Gülen, Erdogan, pris de panique, a fait bloquer YouTube en Turquie. (Habituellement, c'est YouTube qui bloque les contenus «gênants».) Enfin, faut-il également signaler que selon le journal libanais Al-Akhbar : «Un pont aérien a été mis en place pour transporter les terroristes étrangers de leurs camps d'entraînement de Jordanie vers Antakya (Antioche) dans le sud de la Turquie, d'où ils sont envoyés dans la région de Lattaquié en Syrie, le tout étant supervisé par les services américains. Il est possible qu'il s'agisse là d'une alternative à l'invasion depuis le sud dont il est question depuis longtemps.La plupart des combattants islamistes sont des Tchétchènes. Le Captagon fait bien des miracles... Une créativité sans peine.