Le directeur général de la JSM Béjaïa, Rachid Redjradj, a indiqué hier qu'il était «indécis» à propos de son avenir avec le club, relégué en Ligue 2 algérienne de football, alors que son contrat expire le 31 mai en cours. «Mon contrat avec la JSMB arrivera à terme dans quelques jours, et pour l'instant je ne suis toujours pas fixé sur mon avenir au club», a déclaré Redjradj à l'APS. A la JSMB depuis trois années pour son deuxième passage dans le club, Redjradj est considéré comme la «cheville ouvrière» de l'administration des Béjaouis. Mais le piètre parcours de l'équipe de la ville des «Hammadites» cette saison a causé beaucoup de désagréments au responsable, pointé du doigt par les supporters locaux qui lui ont imputé la responsabilité de l'échec de leur formation. «Nous avons travaillé dans des conditions très difficiles à cause de la crise financière que connaît le club, et qui nous a obligés à opter pour le rajeunissement de notre effectif», a tenté de justifier Redjradj. «Malgré cela, nos jeunes se sont montrés à la hauteur dans les rencontres disputées à l'extérieur notamment, mais ils faisaient l'objet d'une pression terrible lorsqu'ils évoluaient à domicile et c'est là, l'une des raisons de notre relégation», a-t-il poursuivi. Il a affirmé au passage que dans le cas où il venait de quitter la JSMB, il restera dans le monde du football en intégrant un autre club algérien. Outre la JSMB, Redjradj, secrétaire général de l'association des présidents des clubs professionnels, avait déjà travaillé à l'ES Sétif en tant que manager général.