L'hôtel Sheraton, d'Alger a abrité hier, l'ouverture du Forum d'investissement et de commerce, organisé par le Centre arabo-africain d'investissement et de développement en partenariat avec l'université d'Alger 3. Sous le slogan «Vers le développement du commerce et de l'investissement et le transfert de technologie», ce Forum aura comme objectif d'étudier les potentialités et les possibilités d'échanges économiques entre les pays arabes et africains. «Un atelier est ouvert sur différents secteurs stratégiques pouvant pousser la croissance dans ces pays. Au programme, plusieurs assises seront animées par des experts en économie, des cadres et des délégations de différentes nationalités arabes et européennes, en l'occurrence l'Italie, la France, la Russie et la Turquie. L'Algérie, l'hôte de cette manifestation, profite de la tenue de la Foire internationale pour donner l'image d'un pays attractif et favorable à l'investissement. «Avec sa position géographique, ses potentialités économiques, sa population jeune et les bons indices de la croissance, l'Algérie pourra être leader dans l'envol de son économie», un constat faisant l'unanimité des intervenants lors des allocutions. Amine Boutalbi, président du Centre (Caaid), a signalé que l'investissement est un point très important à nos jours, surtout à l'ère de la mondialisation d'où l'importance de s'adapter aux multiples changements de l'économie internationale, de plus en plus exigés. «Nous voulons à partir de ce Forum travailler pour aboutir aux relations sud-sud, et s'engager dans le transfert de la technologique entre les pays arabes et africains», dit-t-il. De son côté, M. Zaaboub, représentant de l'université d'Alger 3 a salué le rôle de l'université qui est «la matrice des cadres futurs» et l'apport de la recherche scientifique dans le progrès économique, social et technologique. Il a appelé à faire attention à ces «institutions productrices du savoir» et les encourager davantage. Le représentant du Premier ministre M. Arab Si Mokrane, a indiqué qu'il y a une volonté politique affichée pour l'amélioration du climat de l'investissement en Algérie et aller de l'avant pour varier l'économie nationale et l'émanciper de sa dépendance au secteur des hydrocarbures. «Le gouvernement encourage toute initiative d'investissement à travers une stratégie bien étudiée, en allégeant les obstacles administratifs et techniques», note Si Mokrane. Dans son intervention, M. Ferroukhi, représentant du ministre du Développement industrie et des Mines, voit de la tenue de ce Forum une occasion pour aborder les possibilité d'entraide et de complémentarité» entre les pays arabes. «Nos économies sont encore vulnérables !», a-t-il lancé. M. Ferroukhi plaide pour la construction «d'un front de coopération entre ces pays pour affronter les défis et les enjeux économiques». « Il est important de se diriger vers le marché extérieur et renforcer le secteur des exportations», a-t-il relevé. Le ministère du Commerce considère cet événement comme étape préparatoire pour l'adhésion de l'Algérie à l'OMC. Dans ce contexte, il a indiqué que le code commercial prévoit des facilitations et encourage les nouveaux investisseurs. «Nous envisageons la création de 80 marchés de gros d'ici 2016 et nous sommes en train d'étudier 800 projets dans le programme quinquennal», a annoncé M. Abderrahmane, représentant du ministre du Commerce. Quatre assises ont été programmées et prendront comme objectif d'étudier les opportunités d'investissement dans les lois des pays arabes et africains, les obstacles empêchant l'exploitation utile du capital étranger, les causes de la diminution de taux des échanges dans cette zone et les approches scientifiques proposées pour remédier à ces problèmes.