Nous venons d'apprendre de source sûre et proche du MADR et de la Chambre nationale de l'agriculture que les membres du Conseil national interprofessionnel de la filière avicole qui ont tenu une réunion au siège de la CAN le 5 juin dernier en sont sortis plus rassurés qu'à leur arrivée. Ils ont appris de la source la plus crédible de la DSV qu'il n'y a pas de risque dans le monde de l'aviculture. La maladie de Newcastle s'est déclarée dans la région est du pays de par la mitoyenneté avec un pays voisin qui connaît cette épizootie. Ce n'est en fin de compte que dans quatre wilayas qu'il a été détecté : Batna, Tébessa, Sétif et Bordj Bou-Arréridj. Ce sont sept poulaillers qui ont été contaminés, le lien reste à déterminer soit c'est la même source d'approvisionnement du poussin d'un jour ou la contamination des aliments. Cette maladie aviaire n'est pas contagieuse ou transmissible pour l'homme. Ils ont constaté et relevé avec satisfaction la mobilisation et la vigilance des vétérinaires sur tout le territoire national. Les membres du Conseil national interprofessionnel de la filière avicole témoignent de l'efficacité d'intervention des structures publiques pour l'aide et le soutien apportés aux aviculteurs. Nous avons appris aussi que le niveau de vigilance est maintenu et que l'opération se déroule dans de bonnes conditions. Des cellules de veille et d'observation sont mises sur pied sur tout le territoire national. Une barrière sanitaire est en fonction autour des sept poulaillers dans la région est du pays. L'opération de vaccination a été lancée par anticipation dès l'apparition de la maladie chez nos voisins et elle reste en vigueur jusqu'à l'immunisation de tout le cheptel aviaire. Elle est focalisée et en cours d'évolution dans les wilayas de l'Est. Les wilayas dont le cheptel avicole a été vacciné s'avèrent indemnes de l'épizootie. Les vétérinaires resteront en poste aux abattoirs avicoles et veilleront comme à l'accoutumée sur la qualité du produit et la santé des citoyens. De leurs côtés, les aviculteurs rassurent les consommateurs que durant le mois sacré les viandes blanches seront disponibles en quantité et en qualité. Les structures de régulation du secteur sont mobilisées pour assurer la mise sur pied des points de vente référentiels des produits de large consommation au grand public.