A l'instar des autres élevages avicoles, celui de la caille n'échappe pas au contrecoup de la réaction suscitée chez les consommateurs par la peur de la grippe aviaire. Ainsi, ce poulailler d'Ahnif s'étale sur 120 m2 et au départ il abritait 10 000 cailles destinées à la reproduction. Aujourd'hui, selon l'éleveur Fedad, il n'en reste plus que 2000 environ et telle est la situation qui résulte actuellement du marasme qui frappe d'un seul coup la filière avicole, ce qui reste du cheptel avicole est en voie d'abattage. Le spectre de la grippe aviaire pèse de façon préjudiciable sur le marché, selon cet éleveur : « Les gens n'achètent plus la viande de volaille », assurait-il. Avant, l'élevage de la caille était un créneau porteur, expliquait cet aviculteur. On mettait à couver 2000 à 3000 œufs qui mettent 17 jours pour éclore ; 70% arrivent à l'éclosion. Du stade de l'éclosion au stade de l'abattage, le poussin met 40 jours. Il est alors vendu à 50 DA. A propos du poulailler, Fedad déclare qu'il est en voie de fermeture.