L'ex-candidat à l'élection présidentielle 2014, et fondatrice du parti politique le Mouvement pour la jeunesse et le changement, MJC non accrédité, Rachid Nekkaz, a choisi le 29 juin 2014 la date d'assassinat du chef d'Etat Mohamed Boudiaf, pour faire un point de presse, sur la plainte portée contre le patron du Front de libération nationale Amar Saâdani, qui sera déposée demain à Paris au Palais de la justice, pour blanchiment et biens mal acquis. M. Nekkaz qui s'est dit, prêt à retirer sa plainte, à condition que le secrétaire général du FLN Amar Saâdani, se présentera devant le peuple algérien, pour expliquer et élucider comment avec son salaire de responsable politique, il a en effet, pu à financer l'achat d'un immobilier, à savoir, un appartement de quatre pièces situé à Neuilly sur Seine « banlieue riche de Paris » dont la valeur est estimée de 800 000 euros, soit 90 millions de DA, selon le communiqué rendu hier public, Nekkaz affirme : « S'i Saâdani explique comment il a pu financer ces biens..., je m'engage à abandonner les poursuites immédiatement », A ce propos, le président du MJC, avait en effet, souligné dans ce cadre, qu'il a demandé aux hautes instances du FLN de mettre en place une Commission d'enquête pour tirer au clair cette affaire, mais toutes les tentatives se sont avérées vaines, il est certain, que les scandales liés aux affaires de corruption, et de soustraction ont fait ces dernières années en Algérie, un objet d'un grand implosion, toutefois, le milieu des affaires a compromis le champ politique, et médiatique, beaucoup d'hommes d'affaires propriétaires des journaux et des chaines privées ont été par ailleurs pointés du doigt, comme c'est le cas des dernières révélations ayant secoué la scène nationale sur le président du groupe parlementaire du Rassemblement national démocratique, Miloud Chorfi , propriétaire du quotidien El-adjwaa dans ces trois versions, arabophone, francophone, et sportive, interdit d'impression sur les rotatives publiques en raison d'un cumul de dettes jugé excessif par l'Etat , il est important de rappeler, que ce quotidien accusé d'avoir détourné des sommes colossales de la publicité étatique, que soit 113 milliards de centimes de janvier 2011 à septembre 2012, avec cette nouvelle donne révélée au grand jour, par le directeur de la société d'impression d'Alger Mohamed Mechat, qui se dit déterminé et décidé à poursuivre d'autres titres pour ne pas avoir réglé leur crédit avec l'imprimerie, il reste à savoir s'il aurait pu affronter et dissuader les hommes politiques et éradiquer leurs pratiques ayant enraciné dans la société, si non il risque toujours d'endosser la responsabilité de la situation financière de la SIA.