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Quand le savoir est assassiné par l'obscurantisme
Publié dans La Nouvelle République le 08 - 07 - 2014

Pour que nul n'oublie, le sociologue et chercheur M'Hamed Boukhobza a été lâchement assassiné par un groupe armé islamiste lors de la décennie noire, plus précisément en 1993.
Pour les personnes qui n'ont pas vécu cette tragédie et qui s'interrogent sur le pourquoi de son assassinat, nous leur répondons simplement, ce qui suit : Parce que le défunt était une «Lumière», un savant. Pour rappel, le martyr a été assassiné un certain matin du 22 juin de l'année 1993. Ce jour-là, un groupe de criminels s'est rendu à la résidence de Mohamed Boukhobza. Ils ont attendu jusqu'à l'arrivée de son chauffeur qui sous les menaces d'être exécuté sur place, il lui a été demandé de faire comme à ses habitudes de taper à la porte de M. Boukhobza. Par cette ruse, les fanatiques ont réussi à tromper la vigilance des membres de la famille du martyr qui ont ouvert la porte. Les assassins se sont introduits en grand nombre dans l'appartement et ont obligé les membres de la famille par la force dans une seule pièce. Le martyr a quant à lui été amené dans sa chambre et se sont acharnés sur lui à coups de couteau. Au moment où M. M'hamed est en train de se faire lyncher, les membres de la famille qui sont toujours retenus à l'écart, n'entendent qu'une forte musique qui se dégage de la chambre. Les lâches ont pris le soin de mettre en marche la radio dans le but de camoufler les cris de la victime. Ce n'est qu'après le départ des assassins que le corps de M. M'hamed Boukhoza a été retrouvé, sans vie gisant dans une mare de sang. Les rideaux de la maison ont été arrachés et tachés de sang, ce qui explique que le malheureux n'a pas trouvé autre que de s'accrocher aux parures du lit et des fenêtres. M. Boukhobza n'est pas le seul qui a été assassiné par ces hordes sauvages, ils sont des centaines d'intellectuels qui ont subi le même sort. Nous n'apprenons rien à personne surtout aux Algériens sur les raisons qui ont poussé ces fanatiques à prendre les armes contre l'Etat et contre le peuple. Leur but est d'arriver au pouvoir par n'importe quel moyen afin d'instaurer un état théocratique «Dawla islamiya» en Algérie. Malheureusement pour eux, cet état de fait ne pourrait pas se réaliser alors que l'Algérie renferme des milliers de talents de grande qualité dont des docteurs, chercheurs, ingénieurs, artistes, écrivains, journalistes etc. C'est la raison qui a poussé les intégristes à promettre de nettoyer l'Algérie de ces intellectuels et en priorité ceux qui s'opposent à leur idéologie désastreuse. Au cours d'une réunion, les leaders de ces fanatiques ont été unanimes : Il faudrait liquider dans un premier temps six millions d'intellectuels, considérés selon eux comme les ennemis de Dieu «Adyenne Allah». C'est ainsi que les «égorgeurs» ont commencé de mettre leur sale projet en exécution en ciblant M'Hamed Boukhobza, Tahar Djaout, Mahfoud Boucebssi, Djilali Liabes, Salah Djebaili etc. La liste des journalistes assassinés a dépassé la centaine dont certains n'ont pas été retrouvés jusqu'à ce jour. Ne s'arrêtant pas là, les sanguinaires ont juré de détruire le pilier essentiel sur lequel repose la République à savoir l'ANP et l'ensemble des éléments des forces de sécurité, tous corps confondus. Constatant que la majorité du peuple a refusé d'adhérer à leur projet, ils n'ont pas manqué d'assassiner les milliers de citoyens. Pour rappel seulement, plus de 1 000 personnes ont été égorgés en seule nuit dans le village de Ramka. En somme, les assassins de M'Hamed Boukhoza n'ont pas été arrêtés et ni jugés. Ils auraient certainement bénéficié de la loi de la concorde civile ou de la réconciliation nationale et demeurent impunis

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