L'Italien Claudio Ranieri a été nommé sélectionneur de la Grèce, a annoncé la Fédération grecque de football hier. Ranieri, 62 ans, dont l'AS Monaco (Ligue 1 francaise) s'était séparé à l'issue de la saison dernière, s'est engagé pour deux ans et devrait percevoir un salaire annuel de 800 000 euros, selon les médias locaux. Le technicien italien succède au Portugais Fernando Santos, qui a mené la Grèce jusqu'en huitièmes de finale au Mondial-2014 au Brésil, où elle n'a été éliminée qu'aux tirs au but par la surprise du tournoi, le Costa-Rica. «L'entraîneur italien, qui a officié dans de nombreux clubs européens, est appelé à mener notre équipe nationale vers de nouveaux succès lors de l'Euro-2016», espère la Fédération dans son communiqué. «C'est une opportunité de mener l'équipe nationale vers un niveau encore plus élevé. Je le remercie d'avoir accepté notre proposition», a ajouté le président de la Fédération Giorgios Sarris, alors que le nom de Ranieri circulait depuis juin. «J'ai eu d'autres offres, mais après avoir rencontré le président de la Fédération j'ai eu un bon pressentiment», a déclaré Claudio Ranieri. «J'ai vu la Grèce au Mondial et les joueurs ont fait bonne impression. J'ai aimé leur état d'esprit. Nous allons continuer à travailler dur et chercher à obtenir les meilleurs résultats à l'Euro-2016», a ajouté l'Italien. Ranieri a dirigé de nombreux clubs en série A (Naples, Fiorentina, Parme, Juventus, AS Rome, Inter Milan), ainsi que l'Atletico Madrid et Valence en Espagne et Chelsea en Angleterre, pour un palmarès assez mince. Démis de ses fonctions en mars 2012 par l'Inter, Ranieri avait succédé la saison suivante à son compatriote Marco Simone à la tête de l'AS Monaco, alors en Ligue 2 (France). Après avoir ramené le club de la Principauté en Ligue 1, l'Italien avait guidé celui-ci jusqu'à la 2e place du classement derrière le Paris SG à l'issue de la saison 2013-2014. Mais le club monégasque avait annoncé le départ du technicien le 20 mai. «La décision (de se séparer de Ranieri) a été difficile. Ce n'est jamais évident quand il y a de très bons résultats. Mais on ne partage peut-être pas la même vision sur le développement du club», avait fait valoir le vice-président et directeur général de l'AS Monaco Vadim Vasilyev.