Les cibles de l'appareil de guerre israélien sont les foyers, les mosquées, les écoles de Ghaza, avec la bénédiction des Etats arabes et occidentaux Les anciens fondateurs du FIS dissous, Ali Benhadj, Ali Djeddi et d'autres, ont participé vendredi écoulé à une marche de solidarité avec Ghaza, ils ont en effet exprimé leur mécontentement et leur désarroi devant l'usage de la force des services de sécurité. Les sympathisants avec Ghaza avaient du prendre d'autres chemins pour fuir la police, selon le communiqué transmis hier à notre rédaction. Il est à savoir que la marche organisée par les leaders de l'ex- FIS qui a eu lieu à la mosquée «El-Makria El-Kabir» et devrait s'achever à l'aéroport, elle a fait un objet d'affrontement et de rixes entre les manifestants et les policiers. «Il est certain que le pouvoir possède toutes les cartes qui remuent les eaux stagnantes dans les monde arabe et islamique, ainsi que sur tous les plans, national, régional et international.» «Il est toutefois censé d'intervenir pour arrêter l'agression des sionistes sur les Ghazaouis, on ne lui demande pas des communiqués de soutien, ils ne serviront à rien, mais s'il est souverain dans ses décisions, comme il le prétend, et capable de répondre aux appels du peuple algérien qui vit sous l'effervescence, la désolation, et la colère depuis le début de l'offensive, qu'il ait l'audace de mettre fin à ce génocide», a mentionné le communiqué. Ce n'est un secret aujourd'hui pour personne que l'Algérie était au regard de la communauté internationale un acteur capital dans la lutte anti-terrorisme, elle fut le précurseur qui a vécu les répercussions néfastes et dévastatrices du terrorisme, bien que l'Etat algérien a été souvent consulté lorsqu'il s'agit d'un combat contre les terroristes, que ce soit par les pays occidentaux et les Etats-Unis, mais peut-on mener une action internationale à l'encontre des sionistes, s'interroge-t-il, par contre, «ces derniers ont violé les conventions internationales des droits de l'Homme, comme ils ont défié l'ONU, alors qu'ils n'ont fait aucun souci pour les régimes politiques arabes. Le silence déconcertant des Arabes a servi davantage les opérations farouches et barbares menées dans la bande de Ghaza, certains d'entre eux n'ont pas hésité à imputer au Hamas la responsabilité de la guerre, d'autres, hélas, se sont contentés de condamner le blocus israélien, mais ils n'oseront jamais à mener une action même humanitaire au profit des palestiniens, cela pourrait compromettre leurs rapports avec l'Etat hébreu, il est important de rappeler que l'Algérie aurait pu tout simplement mettre la pression sur Israël, tout en retirant ses actifs financiers ou encore stopper l'exportation du pétrole en Europe, ce type de décisions sont au niveau du pouvoir» ajoute-t-il. Les éléments du FIS dissous ont exprimé leur déception vis-à-vis de la position politique ignominieuse dans laquelle la majorité des pays arabes sont installés, certes, ils pourraient pencher le rapport de force en faveur de la résistance s'ils ont su par ailleurs unir les rangs et la parole pour créer un groupe de pression sur Israël et ses alliés. A cet effet, les fondateurs de l'ex-FIS ont en outre réaffirmé leur volonté d'aller combattre côte à côte avec les Palestiniens, mieux de rester les bras croisés, et de voir les civils bombardés le jour comme la nuit.