La Ligue algérienne pour la défense des droits de l'Homme appelle les ONG en toute urgence à se mobiliser afin de mettre pression sur le Conseil de sécurité de l'ONU, pour qu'il prenne des mesures strictes et dissuasives à l'encontre d'Israël. Au moment où le secrétaire général des Nations-unies, Ban Ki-moon, et le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, ont annoncé jeudi la conclusion d'une trêve humanitaire de 72 heures entre les parties en conflit dans la bande de Gaza, les Etats-Unis eux-mêmes continuent de réapprovisionner Israël en munitions. Quand les enfants se font assassiner en connaissance de cause, et les Organisations internationales sont paralysées par les lobbys juifs, il est certain que la sécurité des sionistes est au dessus de toutes les chartes des Nations-unies. Le génocide qui est perpétré dans la bande de Ghaza et le silence complice de la Communauté internationale auraient été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Pour sa part la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'Homme ne décolère pas quant à l'offensive israélienne menée contre les civils palestiniens isolés, dans un communiqué rendu hier public. La ligue a condamné fermement les crimes de guerre commis par Israël et cela au vu et au su de tout le monde, elle a également dénoncé l'opération «bande protectrice» menée par l'armée israélienne depuis le 7 juillet en bombardant la population civile de Ghaza faisant plus de 1 400 morts ainsi que la destruction de centaines d'édifices civils et religieux (écoles, hôpitaux, foyers et mosquées etc.). Il est clair que cette guerre a provoqué toutefois des situations humanitaires catastrophiques notamment par le déplacement forcé de population; en fait ces agressions récurrentes, comme celles de 2008 et 2012 contre la population civile de Ghaza et des territoires occupés, sont des violations répétitives du droit international, notamment des Conventions de Genève et constituent au regard de ce même droit des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité qui ne peuvent rester dans l'impunité. A cet effet, la LADDH a salué l'initiative de la mise en place d'une commission d'enquête décidée par le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU, pour s'enquérir sur les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité perpétrés par l'armée israélienne contre la population civile de Ghaza. Dans le même sillage, la LADDH a lancé un appel aux organisations non gouvernementales internationales pour mettre pression sur le Conseil de sécurité de l'ONU afin d'appliquer les différentes résolutions 242,1937,1515,1850 qui considèrent que la bande de Ghaza est partie intégrante des territoires occupés et partie intégrante de l'Etat palestinien, et exiger une résolution du Conseil qui considère que l'agression sur Ghaza, conformément à l'aticle 7 de la charte des Nations-unies, comme une menace à la paix et à la sécurité dans le monde.