Dans le but de préparer les nouveaux enseignants recrutés, le ministère de l'Education nationale a organisé une journée d'information regroupant l'ensemble des chefs de centre de formation, ainsi que les chefs de service de formation des wilayas. Cette année, le secteur de l'éducation a bénéficié de 23 931 postes budgétaires, répartis en trois tranches selon les paliers : 14 694 pour le primaire, 6 256 pour le moyen et 2 981 pour le secondaire. L'ouverture de ces postes s'est faite en fonction des besoins exprimés dans le secteur. Les résultats du concours ont été rendus publics le 6 août dernier par le ministère de tutelle. Contrairement aux années précédentes, les nouveaux enseignants vont bénéficier d'une formation. Les séminaires de formation pédagogique des futurs enseignants ont débuté le 15 août et se termineront le 28 août. Ils seront axés sur différents thèmes relatifs à l'éducation. La gestion de la classe, la didactique de la discipline, la psychologie de l'enfant et la psychopédagogie, la législation scolaire, l'intégration des RICE dans l'enseignement sont les champs de cette formation. Les 23 931 enseignants ont été reçus au niveau de 37 centres de formation répartis sur les wilayas, a indiqué avant- hier le ministère de l'Education nationale dans un communiqué. Selon la même source, les candidats admis seront affectés à titre provisoire pour assurer la prise en charge des élèves, leur titularisation intervenant a posteriori, c'est-à-dire après la validation de la Fonction publique et la confirmation de l'inspection de la discipline, selon le communiqué du ministère de l'éducation. D'autres cycles de formation sont prévus dans les prochains jours. Une initiative importante dans la mesure où, ces dernières années, de nouveaux diplômés se sont mis à enseigner alors qu'ils n'avaient aucune notion de pédagogie. Des procédures qui reflètent la volonté de la ministre Nouria Benghabrit de rétablir l'ordre dans ce secteur stratégique et sa détermination à remettre l'école algérienne sur les rails, après une période caractérisée par des débrayages, des scandales et des failles. Pour éviter les scénarios des années précédentes, la première responsable du secteur a rencontré en juillet dernier, dans le cadre des rencontres nationales de l'éducation, les différents partenaires sociaux pour débattre des revendications professionnelles et des questions en suspens. L'occasion était de débattre sur l'état d'avancement des engagements pris par la tutelle concernant la plate-forme des revendications socioprofessionnelles, soit, entre autres, l'intégration dans les nouveaux grades, les enseignants en fin de carrière, la révision des dysfonctionnements contenus dans les statuts, du volume horaire et du contenu des programmes scolaires et calendriers des vacances et des examens officiels.