Intervenant après l'exécution d'un journaliste américain par un «djihadiste», le président de Etats-Unis a appelé le monde à s'unir pour éradiquer l'Etat islamique qu'il a qualifié de «Cancer». La décapitation d'un journaliste américain par un «djihadiste» en Syrie a soulevé l'indignation et la colère dans le monde occidental. Après le Premier ministre David Cameron qui a tiré la sonnette d'alarme, sur le «danger» que représentent les «djihadistes» des groupes islamistes, c'est le Président des Etats-Unis qui a interpellé le monde à s'unir pour éradiquer les groupes armés liés à l'Etat islamique, les qualifiant de «cancer». Dans son discours, le président américain a indiqué que cet assassinat barbare ne pourrait en aucun cas décourager ou démoraliser les Etats-Unis à lutter contre le terrorisme, promettant de poursuivre la guerre contre les forces du mal. Le visage grave, s'exprimant de son lieu de vacances, le président américain a appelé «les gouvernements et les peuples du Moyen-Orient» à travailler ensemble pour «extraire ce cancer afin qu'il ne se répande pas». Il a assuré que les Etats-Unis, qui procèdent à des frappes aériennes dans le nord de l'Irak depuis le 8 août, n'avaient pas l'intention de s'arrêter là : «Quand des Américains sont visés quelque part, nous faisons ce qui est nécessaire pour que justice soit faite». Peu avant, l'armée américaine avait annoncé qu'une nouvelle vague de 14 bombardements avait été menée ces dernières 24 heures. Selon un haut responsable américain, le Pentagone envisage d'envoyer environ 300 soldats supplémentaires en Irak où se trouvent déjà 850 soldats et conseillers militaires, un peu plus de deux ans et demi après le retrait des troupes américaines du pays. Dans la vidéo montrant l'assassinat de James Foley, dont l'authenticité a été confirmée par la Maison-Blanche, les djihadistes extrémistes menacent d'exécuter un second otage américain, Steven Sotloff, également journaliste, si le pilonnage se poursuit. Le président des Etats-Unis a jugé que l'EI, qui veut instaurer un Califat en Irak et en Syrie, n'avait «pas sa place au XXIe siècle» et que ce groupe islamiste ultra-radical «ne parlait au nom d'aucune religion» car «aucune religion ne dit de massacrer des innocents». Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a dénoncé un «crime abominable», le secrétaire d'Etat américain John Kerry jugeant sur twitter que l'EI devrait être «détruit» et serait «écrasé». Comme nous l'avons donné dans nos diverses éditions, la lutte actuelle contre ce fléau ne pourrait pas avoir de résultat. Même si les milliers d'éléments des groupes armés islamistes seront exterminés, le terrorisme-islamiste sera toujours présent et constituera toujours une menace pour le monde. Seul, l'éradication de ce «mal» par ses origines pourrait mettre fin, une fois pour toute à ce «terrorisme» qui n'est pas comme les autre, malheureusement, ce n'est pas encore le cas.