Lewis Hamilton (Mercedes) a remporté le Grand Prix d'Italie devant son coéquipier Nico Rosberg et Felipe Massa (Williams), à Monza. Au Championnat, le Britannique revient à 22 points du leader allemand. Lewis Hamilton (Mercedes) a repris sept points à son coéquipier Nico Rosberg en remportant la 13e des 19 manches du Mondial, hier à l'occasion du Grand Prix d'Italie. Auteur de sa 28e victoire en carrière, sa deuxième à Monza après 2012, le Britannique est ainsi revenu à 22 points de l'Allemand, leader du championnat du monde. Placé en pole position, Lewis Hamilton a manqué son démarrage à cause d'un problème d'électronique. Il a alors dû repasser Felipe Massa (Williams) et Kevin Magnussen (McLaren) pour se mettre en chasse de son coéquipier, trois secondes devant lui. Pour y parvenir, il a multiplié les meilleurs tours en course. L'écart réduit de moitié après l'unique pit stop des W05 - aux 25e et 26e des 53 passages -, Rosberg, pressé, s'est loupé au freinage de la première chicane au 29e passage. Mais contrairement à sa première erreur au même endroit 20 tours plus tôt, il n'a pu rester en tête. Leader sans avoir eu à risquer une manœuvre qui aurait donné des sueurs froides au sein de l'état major gris, le champion du monde 2008 a poursuivi sur son rythme sans connaître d'alerte jusqu'au drapeau à damier. A l'arrivée dans le parc fermé, Rosberg avait déjà sauté de sa Mercedes lorsque Hamilton a garé la sienne. Les deux ennemis ont ensuite soigneusement évité de se parler, Hamilton conversant avec Massa (Williams), le troisième homme du jour, dans la salle d'attente avant le podium, tournant constamment le dos à Rosberg. Comme à Spa-Francorchamps, ce dernier a ensuite été sifflé, hué par la foule. Pour une fois, Valtteri Bottas a donc rendu les armes face à Felipe Massa, en terminant quatrième. Et derrière les paires de Mercedes et de Williams, Red Bull a calé Daniel Ricciardo et Sebastian Vettel. Submergé par une cadence bien trop élevée, Ferrari n'a ramené qu'une F14 T à domicile. Kimi Räikkönen anonyme neuvième, Fernando Alonso a enregistré son premier abandon, sur défaillance de récupérateur d'énergie. Il avait jusque-là marqué à chaque course cette saison. Un Grand Prix d'Italie décidement pénible pour Ferrari, logiquement délogé devant ses fans de la troisième place du championnat du monde Constructeurs par Williams.