Mme Meslem s'exprimait lors des travaux de la conférence de haut niveau célébrant l'entrée en vigueur de «la Convention d'Istanbul sur la prévention et la lutte contre la violence à l'égard des femmes», tenue récemment à Rome. Elle a souligné également la détermination de l'Algérie à «ne ménager aucun effort à l'effet de promouvoir les instruments juridiques internationaux pertinents y afférents». A ce propos, la ministre a insisté sur la nécessité du «changement des mentalités qui implique l'accomplissement d'un investissement pour lutter contre un sujet tabou qui représente un problème de santé publique et une question de respect des uns vis-à-vis des autres». «Mettre fin à ce phénomène, signifie la préservation de la cohésion familiale et la stabilité sociale», a-t-elle ajouté. Mme Meslem a exposé lors de la conférence, qui a regroupé les représentants de 56 Etats parties, des organisations onusiennes et des organisations non gouvernementales, «l'expérience algérienne en matière de prise en charge des femmes victimes de violences et/ou en difficulté, laquelle s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie nationale de lutte contre la violence à l'égard des femmes, élaborée en 2007», selon le communiqué. En marge de la conférence, la ministre a eu un entretien avec la secrétaire générale adjoint du Conseil de l'Europe, Gabirella Batteini Dragoni, «qui a considéré la participation de l'Algérie à cette conférence, comme étant un signal fort de son adhésion au processus international de lutte contre la violence à l'égard des femmes». M Batteini Dragoni a tenu également, à «exprimer son appréciation de l'expérience algérienne en matière de lutte contre la violence à l'égard des femmes, qu'elle a jugée fort intéressante» selon le communiqué du ministère.