Un atelier de formation sur la violence à l'égard des femmes a été organisé, à la maison de la Presse au profit des journalistes, et ce à l'initiative du réseau Wassila et de l'association Femmes en communication. Cette énième rencontre qui regroupe les professionnels des médias et consacrée à la sensibilisation au phénomène de la maltraitance des femmes, qu'elle soit physique ou morale, a été axée sur le rôle des moyens de communication et du journaliste, en particulier dans la lutte contre ce fléau qui touche un nombre important de femmes et de familles algériennes, mais qui reste toujours un sujet tabou. La présidente de l'association, Mme Nafissa Lahrech, a tenu à préciser, tout d'abord, l'importance d'œuvrer pour le changement des mentalités et le regard de la société, à travers l'implication du journaliste dans cette entreprise. Elle racontera ainsi le cas édifiant de l'une de ses étudiantes à l'université de Bouzaréah, qui s'est fait tabasser par un étudiant, également, au vu et au su de leurs camarades. Mme Dalila Iamarène Djerbal évoquera, pour sa part, l'éducation de la femme algérienne qui fait que la femme accepte malgré elle la violence, avant d'ajouter qu'elles sont préparées à accepter toutes formes de violence, y compris la maltraitance symbolique. Rappelons que la violence à l'encontre des femmes est à la fois morale et culturelle.