Les cités populaires au niveau de la commune de Yellel vont de mal en pis. Pourtant, à la réception des logements sociaux, les cités donnaient plutôt plaisir à voir, avec un décor flambant neuf, des espaces verts, des lampadaires neufs, bref des cités coquettes ! Mais voilà qu'avec le temps, ces immeubles commencent à se dégrader et à «vieillir» vite, à cause des facteurs climatiques, à l'instar de l'humidité, la pluie et le soleil qui accélèrent la détérioration de ces logements, dont les murs commencent à décrépir, à se fissurer sans compter que la peinture aussi perd de son éclat. Toutefois, si cela ne tenait qu'à la détérioration par les effets de la nature, cela aurait été acceptable, malheureusement, la main de l'homme n'est toujours pas loin, elle vient toujours donner l'estocade à ces bâtiments après quelques années seulement de leurs réceptions, comme s'ils avaient un demi-siècle d'existence, alors qu'ils n'ont qu'une dizaine d'année. «Comment ne pas blâmer les habitants de ces immeubles qui détériorent les murs, les escaliers, les lampadaires, les espaces verts et jettent n'importe où les ordures ménagères ?», se désole un habitant du chef-lieu communal. Les citoyens au niveau de ces cités ne s'organisent pas en comité pour parler des problèmes de leurs cités. Les exemples de ces cités mal-en-point sont légion à Yellel. Celle des logements des Olivettes en est un exemple. Les eaux des ménages ruissellent en dévalant des conduites défectueuses d'eau usées sur l'espace vert, laissé en friche et où des flaques glauques se forment.