L'association nationale des journalistes spécialisés dans le tourisme a choisi le précieux témoin de l'histoire de l'Algérie pour célébrer la Journée mondiale du tourisme, coïncidant le 27 septembre de chaque année, un des plus beaux sites maritimes de la méditerranée, surplombant les îlots où un comptoir carthaginois fut installé dès le 17e siècle, La Casbah, classée au patrimoine mondial par l'Unesco, celle qu'on appelle aussi «la vieille ville» est un véritable labyrinthe où l'on a plaisir à se perdre, un lieu de vie grouillant et particulièrement emblématique d'Alger. La Casbah constitue un type unique de médina, o villes islamique. Lieu de mémoire autant que d'histoire, elle comprend des vestiges de la citadelle, des mosquées anciennes, des palais ottomans, ainsi qu'une structure urbaine traditionnelle associée à un grand sens de la communauté. Les jeunes plumes touristiques visent la promotion de la destination Algérie Les plumes touristiques qui ont rendu hommage à travers cette visite guidée à leur confrère Faycel Belkahla, le cameraman qui est décédé il y a une année de ça pendant un éducateur. Ont pour objectif d'accompagner l'élan de développement du secteur du tourisme, de faire la promotion de la destination Algérie, d'organiser des cycles de formation pour les journalistes spécialisés dans le tourisme pour une plus grande maîtrise des concepts et une mise à niveau. Dar Essoltane, un lieu avec une importance historique Il était 9h30 du matin quand la visite des plumes touristiques a commencé, le départ était d'une des quatre portes de la citadelle, sur les hauteurs de la Médian dite Bab J'did, la ou se trouve lepalais du Dey Hussein. C'est dans ce lieu que l'événement du coup de l'éventail eu lieu. Un palais entre rêve et réalité, le visiteur de ce lieu de majesté est agréablement surpris par ses pavillons richement décorés, ses couloirs sculptés, ses salles parées de luxe et ses piliers couverts d'ornements. en déambulant dans cet espace, traversant les siècles, vous voilà plongé dans l'ère ottomane risquant presque à chaque instant de rencontrer le Dey Hussein ou le Dey Khodja Pacha qui ont gouverné Aller avant 1830. Une sensation agréable vous envahit en pénétrant l'aile réservée au Dey sentant presque se présence assis avec majesté sur son trône. Dar Essoltane, comme il plaît aux Algérois de l'appeler, était par ailleurs dotée à l'époque ottomane d'un système exceptionnel d'irrigation et de distribution d'eau. Cet édifice était la résidence permanente du Dey Hussein Pacha, dernier dey d'Alger, durant 12 années avant l'expédition française de 1830. Le palais du Dey a été classé monument historique en 1887 tandis que la mosquée et la poudrière voisines furent aménagées, en 1930, en musée colonial militaire qui fut pillé par les français à l'indépendance de l'Algérie en 1962. Lors de cette visite guidée, le groupe des journalistes, dont «La Nouvelle République» a pris part, se sont baladés dans les petites ruelles de la citadelle qui sont connues par les noms des martyrs, selon le guide touristique Boualem Ben Amirouche, la période du colonial français, ces ruelles ont été connues par des célèbres français et durant la période des ottomanes, la région a été connue par le commerce organisé et pour cela ils appelaient chaque ruelle selon le métier exercé, comme la rue des dinandiers... El-Jamaa El Kebir, la mosquée la plus ancienne de La Casbah La mosquée la plus ancienne de la Casbah d'Alger est Jamaâ El Kebir la grande mosquée construite en 1097 par Youssef Ibn Tachfin dans le style almoravide. Elle fut construite à une époque où l'influence de l'art andalou se faisait sentir sur le Maghreb. Ce qui caractérise le plus cette mosquée, c'est sa salle de prière et son minaret. La salle de prières est centrée et hypostyle, ses puissants piliers sont reliés par de grands arcs, festonnés et lobés pour ceux des nefs ; unis et polis pour ceux des travées. Le mihrab lui est décoré de colonnes et de céramiques. Le minaret, refait par un sultan zianide de Tlemcen en 1324, est de forme quadrangulaire surmonté d'un lanternon, orné de céramiques et fines sculptures. La galerie extérieure n'est pas d'origine, elle a été rajoutée en 1840, constituée à partir des colonnes de marbre à chapiteaux décorés provenant de la mosquée Esseyida (jadis située sur la place des Martyrs) démolie durant la colonisation. Jamaâ Ketchaoua, un autre témoin de l'histoire de La Casbah La mosquée «Jamaâ Ketchaoua» est une œuvre unique, témoin de l'histoire de la Casbah. Elle fut fondée à l'origine en 1446 à une époque antérieure à la résidence d'Alger où les dynasties berbères régnaient sur la ville. Son architecture mêle les styles mauresques, turcs et byzantins. En effet, son architecture fut remaniée durant l'époque de la Régence puis surtout durant la colonisation française où elle fit office de cathédrale avant de revenir au culte musulman à l'indépendance du pays. Un bâtiment plus important a été construit vers 1613 sous le gouvernement de la résidence d'Alger puis de nouveau remaniée en 1794 sous le gouvernement de Hassan Pacha. Son architecture est inspirée des mosquées construites en Turquie dans le style byzantin. À partir de 1844, sous la colonisation, des remaniements pour l'adapter à son usage d'église catholique ont fait disparaître le minaret de style maghrébin à section carrée d'origine puis construire les deux tours de la façade, et un chœur dans le prolongement de la salle de prières. Elle fut classée monument historique par l'administration française en 1908. Le palais Mustapha-Pacha, patrimoine mondial depuis 1992 Le palais Mustapha Pac0ha, actuellement musée public national de l'enluminure de la miniature et de la calligraphie, a été bâti dans la basse Casbah parmi d'autres prestigieux palais construits aux alentours. Il avoisine la mosquée légendaire «Ketchaoua», et le plus ancien bain maure de la Casbah «hammam Sidna» datant du 16e siècle. Le palais Mustapha Pacha est un chef-d'œuvre de l'architecture musulmane à la période ottomane est sous une forme carrée avec une superficie de 709 m2. Sa construction fût achevée sous le règne du Dey Mustapha Pacha en 1214 El-Hégire/(1798-1799), d'après l'inscription en marbre située au dessus de l'entrée de la salle d'audience «la grande squifa». Et fut assassiné devant la mosquée «Esseyida» en 1805 et inhumé au cimetière de Sidi Abderrahman Et-Thalibi, à Alger. Le Palais a été classé monument historique le 30 mars 1887, et en novembre 1991 au niveau national. En décembre 1992 il fut classé par l'UNESCO comme patrimoine mondial de l'humanité avec l'ensemble des monuments historiques de la Casbah.