Restauration n Des palais d'Alger retrouvent leur lustre d?antan. Les palais d'Alger, monuments historiques et véritables joyaux architecturaux construits durant la période ottomane, ont retrouvé leur lustre à l'occasion d'une opération de restauration initiée par la wilaya d'Alger. Cette entreprise entre dans le cadre d'un programme de réhabilitation du patrimoine. Après la restauration, en l'an 2000, de la Maison du Millénaire (style arabo-mauresque) située sur les hauteurs de La Casbah et abritant actuellement la direction de la culture, la wilaya d'Alger vient de réceptionner le palais Dar El-Hamra. Par ailleurs, deux autres monuments classés sont en voie de restauration, à savoir Dar Essouf, construit sur initiative du dey Mustapha-Pacha en 1798 et servant durant l'ère ottomane de dépôt de laine, et le palais Mustapha-Pacha, édifié la même année et ayant abrité la bibliothèque nationale de 1863 à 1948. A rappeler que Dar Essouf est classé monument historique depuis avril 1887, et que le palais Mustapha-Pacha est répertorié, lui aussi, en mars de la même année, site historique. Par ailleurs, la wilaya, toujours dans le cadre de son programme de réhabilitation et de restauration des monuments, a engagé des travaux au niveau des palais Dar El-Kadi, situé dans la rue menant vers la place Ibn-Badis (ex-La Djenina), et Hassan-Pacha jouxtant la mosquée Ketchaoua, un autre joyau architectural datant aussi de l'ère ottomane. Les premières interventions sur ces sites, selon Mme Zedjigua Banat, architecte chargée du suivi des projets au niveau de la cellule de réhabilitation, de sauvegarde et de gestion urbaine de La Casbah, consistent en d?incontournables travaux de consolidation et de reprise de planchers détériorés. «Les études ainsi que les travaux ont été réalisés par des organismes algériens», a indiqué Mme Banat, mettant en exergue l'expérience avérée acquise par certaines entreprises algériennes dans le domaine de la restauration. L'opération de restauration, dont le suivi a été également assuré par l'Agence nationale de protection des sites et monuments, conformément à ses prérogatives, a vu aussi la contribution des artisans-enseignants et élèves du centre de formation professionnelle Ourida-Meddad de La Casbah pour notamment la partie céramique, a conclu la chargée du suivi des projets.