Après seulement quatre mois d'exercice, Claudio Ranieri a été remercié de ses fonctions de sélectionneur de la Grèce. Après deux précédents revers et un match nul lors des matchs de qualifications pour l'Euro-2016, la défaite face aux îles Féroé a été de trop (0-1) pour l'ancien entraîneur de l'AS Monaco, qui laisse la Grèce dernière de son groupe. Quatre mois. Claudio Ranieri n'aura pas tenu plus longtemps à la tête de la Grèce. Arrivé cet été après deux saisons à Monaco, l'entraîneur italien n'aura pas réussi son pari avec les champions d'Europe 2004. Le président de la Fédération Hellénique, George Sarris a annoncé, hier, le limogeage du technicien après une réunion avec l'intéressé. Cela fait suite à la débâcle de son équipe, vendredi, face aux Iles Féroé (0-1). Selon la «Gazzetta dello Sport», il devrait cependant rester en poste jusqu'à mardi, date de la rencontre amicale face à la Serbie. Après quatre matchs, l'Italien n'a pas remporté la moindre victoire (trois défaites, un nul) avec une sélection qui s'était pourtant qualifiée pour la première fois de son histoire en huitième de finale d'une Coupe du monde, au Brésil l'été dernier. Mais malgré ce départ catastrophique, l'ancien entraîneur de Chelsea et Monaco ne comptait pas abdiquer, comme il l'avait déclaré vendredi. «Les décisions importantes doivent toujours être prises à tête reposée. Je prévois de rester à mon poste et de diriger cette équipe lors des prochains matchs». Trapattoni pour lui succéder ? Samedi matin, l'entraîneur faisait l'objet de toutes les critiques dans la presse locale qui parlait de «mort du football» après la prestation de la sélection. «Il n'y avait pas d'autre choix que de mettre un terme à la collaboration», indique le communiqué de la Fédération. L'Italien n'a pas tout perdu car selon les médias locaux, il devrait partir avec un beau chèque. Son salaire annuel étant estimé à 1,5 millions d'euros, il va négocier ses indemnités de départ avec la Fédération. Une belle somme qui devrait lui laisser le temps de trouver un autre challenge. Dans la foulée, le magazine allemand Kicker a annoncé que Giovanni Trapattoni serait en pole pour remplacer Claudio Ranieri. L'ancien entraîneur de l'Irlande aurait même était contacté avant la déroute face aux Iles Féroé. Il avait déjà donné son accord. La défaite n'aurait donc fait qu'accélérer les choses.