Un des moyens utilisés par l'Occident pour affaiblir la Russie consiste à s'en prendre à ses voisins et alliés potentiels, de préférence à ceux de l'ancienne URSS que Moscou rêve - paraît-il - de récupérer pour reconstituer son Empire disparu. Le plus gros de ces voisins est bien sûr l'Ukraine. En février 2014, les manœuvres en ce sens prennent un tour de plus en plus inquiétant. Sur la place de l'Indépendance de Kiev (« Maïdan »), l'agitation commencée en novembre devient de plus en plus violente. La partie ouest du pays (principalement la région de Lvov qu'Allemands et Autrichiens continuent d'appeler Lemberg) a longtemps fait partie de l'Autriche-Hongrie (de 1772 à 1918) et s'appuie sur des traditions historiques un peu différentes de celles du reste de l'Ukraine, qui appartenait à l'Empire russe puis à l'URSS depuis la même époque et jusqu'à l'indépendance de 1991 (Lvov a été polonaise entre les deux guerres, puis soviétique en 1939-41 et à partir de 1945). Avant 1772, l'Ukraine actuelle a été tour à tour habitée ou dominée par les Khazars (ancêtres des Juifs ashkénazes), les Varègues (Vikings), les Ruthènes (Slaves ancêtres des Russes), les Bulgares, les Tatars (Mongols), les Polonais, les Lituaniens, les Cosaques et quelques autres (dans ce contexte, voir l'article de Wikipédia. Un Etat ukrainien n'a jamais existé avant 1991. L'Etat de Kiev fondé au 10ème siècle est considéré comme le premier Etat russe et donc comme le berceau de la Russie. Russes et Ukrainiens sont en fait plus que « cousins ». Ils parlent pratiquement la même langue et ont la même culture, même si depuis l'indépendance de l'Ukraine, tout est fait pour souligner les différences. La population russe est nombreuse dans l'est et le sud du pays, notamment en Crimée, province russe rattachée à l'Ukraine en 1954 par l'Ukrainien Nikita Khrouchtchev, chef du parti communiste de l'URSS. Ce qui n'avait pas grande importance à l'époque soviétique, risque aujourd'hui de mettre le feu aux poudres, d'autant plus qu'une bonne partie de la flotte russe se trouve à Sébastopol (aujourd'hui en Crimée « ukrainienne »), comme on a pu le voir en 2008, à l'occasion de la guerre déclenchée par la Géorgie avec l'appui d'Israël et de l'Occident. Les Etats-Unis rêvent depuis longtemps de chasser les Russes de Crimée et si possible de toute l'Ukraine. Les vassaux européens des USA, principalement l'Allemagne, s'emploient à déstabiliser l'ouest de l'Ukraine. Ils utilisent pour cela les services du boxeur Vitali Klitchko, chouchou de la fondation Adenauer proche du parti CDU d'Angela Merkel. (à suivre)