Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a eu une activité soutenue, en marge de la 28e session du Conseil onusien pour les droits de l'Homme qui se tient du 2 au 5 mars à Genève où il a eu des entretiens avec nombre de ses homologues ainsi qu'avec des chefs d'agences des Nations unies. M. Lamamra, qui dirige la délégation algérienne aux travaux du segment de haut niveau de la session principale du Conseil, a eu un entretien avec le ministre hongrois des Affaires étrangères et du Commerce, Péter Szijjarto. Ce dernier a qualifié l'Algérie de partenaire économique «important» pour la Hongrie. Il s'est entretenu également avec le ministre des Affaires étrangères d'Albanie, Ditmir Bushatie, qui a indiqué avoir abordé avec son homologue algérien les voies et moyens de renforcer les relations bilatérales dans «tous les domaines». Le chef de la diplomatie algérienne a aussi rencontré la ministre des Affaires étrangères du Commonwealth du Royaume Uni, Joyce Anelay, qui a tenu à exprimer les félicitations de son pays pour le paraphe à Alger de l'accord de paix et de réconciliation au Mali. Outre les relations bilatérales, la situation en Syrie et les points inscrits à l'ordre du jour de la 28e session du Conseil pour les droits de l'Homme ont été aussi évoqués par les deux parties. M. Lamamra s'est entretenu, par ailleurs, respectivement avec ses homologues de Tunisie, Taïeb Baccouche, et d'Afrique du Sud, Maite NkoanaMashabane. Le ministre a rencontré également des chefs d'agences des Nations unies et de hauts responsables d'organisations internationales. Il a eu un long entretien avec le Haut Commissaire des Nations unies pour les réfugiés (HCR), Antonio Guterres, qui considère l'Algérie, qui a une «très longue tradition» d'accueil des réfugiés, comme un «allié stratégique» des humanitaires dans le monde. Le Haut Commissaire du HCR a salué également l'«important» rôle que joue l'Algérie dans les négociations de paix au Mali et son «engagement» vers la paix en Libye. M. Lamamra a eu également des entretiens avec le Haut Commissaire des Nations unies pour les droits de l'Homme, Zeid Ra'ad Al Hussein, ainsi qu'avec le directeur exécutif du Centre Sud, Martin Khor. Avec le secrétaire général de l'Organisation de la coopération islamique (OCI), Iyad Ameen Madani, l'entretien s'est focalisé sur les sujets à l'ordre du jour du Conseil pour les droits de l'Homme. M. Madani a souligné la «nécessité de promulguer une loi qui criminalise les discours de haine contre les religions, la race ou l'appartenance ethnique», saluant, à cette occasion, l'accord de paix et de réconciliation au Mali sous l'égide de l'Algérie. Le chef de la diplomatie algérienne prend part également aux travaux de la Conférence du désarmement de l'ONU qui se déroule du 2 au 6 mars.