Au sommet des Amériques au Panama, Barack Obama a affirmé son soutien à la démocrate Hillary Clinton, qui a annoncé dimanche sa candidature sur internet à l'investiture démocrate pour la présidentielle de 2016 aux Etats-Unis. Les propos du président américain actuel sur Hillary Clintonont été objectifs. «Elle a été une formidable candidate lors des primaires du parti démocrate en 2008. Elle a été un soutien formidable lors de l'élection présidentielle et une secrétaire d'Etat exceptionnelle. C'est mon amie », a déclaré Barack Obama, avant de poursuivre : «C'est dans une vidéo sur son site hillaryclinton.com et dans in tweet que j'ai su qu'Hillary Rodham Clinton, 67 ans, ancienne première dame, sénatrice et secrétaire d'Etat, a officialisé sa seconde candidature aux primaires démocrates, après sa défaite de 2008 contre Barack Obama». Pour Hillary Clinton, «Les Américains ordinaires ont besoin d'une championne. Je veux être cette championne ... Je pars sur le terrain pour gagner votre voix», ajoute-t-elle. Immédiatement après l'annonce, les républicains ont dénoncé le retour en politique de la plus connue des Américaines. «Nous savons exactement à quoi nous attendre», a réagi Ted Cruz, candidat à l'investiture républicaine. «Nous devons faire mieux que la politique étrangère d'Obama et Clinton, qui a affaibli les relations avec nos alliés et enhardi nos ennemis», a dit celui qui pourrait devenir son principal rival, le républicain Jeb Bush, 62 ans, dans une vidéo. Aucune personnalité d'envergure, comme le vice-président Joe Biden ou la sénatrice Elizabeth Warren, ne s'est déclarée. Seuls deux démocrates peu connus (l'ex-gouverneur Martin O'Malley et l'ex-sénateur Jim Webb) semblent décidés à la concurrencer. Des préparatifs pour ses premiers déplacements sont attendus dans l'Iowa et le New Hampshire, les deux Etats qui pèsent dans toute course à l'investiture. Dans le monde politique américain, il faut dire qu'aucun autre démocrate n'est à l'heure actuelle plus connu, ni plus apprécié qu'elle, à en croire les sondages qui placent Hillary Clinton à environ 60% des intentions de vote des primaires, qui débuteront début 2016. La présidentielle sera en novembre de cette même année.