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Enlèvement et assassinat des quatre diplomates algériens
Publié dans La Nouvelle République le 22 - 05 - 2015

Invité hier mardi par la direction de l'Ecole préparatoire des sciences économiques, commerciales et sciences de gestion d'Annaba (EPSECSG) que dirige Mahfoud Benosmane, le chef de division à l'Organe national de prévention et de lutte contre la corruption (ONPLC), Amalou Kamel, a catégoriquement démenti le fait que son institution ait transmis des dossiers de pots-de-vin ayant trait à des affaires actuellement traitées par la justice. «Notre organe n'a rien à voir avec ces affaires.»
«Nous sommes encore au stade de la préparation des activités que nous devons entreprendre dans le cadre des conventions signées avec différentes structures de l'état comme l'université, la justice, le monde du travail et autres. Il faut du temps et des moyens pour atteindre un niveau d'intervention en conformité avec la mission qui nous est impartie. Pour l'heure, nous sommes seulement trois animateurs dans la division», a indiqué Amalou Kamel, en marge de la conférence-débat qu'il avait animée quelques minutes auparavant. Il répond ainsi à l'information portant sur le fait que saisi en temps utile sur les tenants et aboutissants des affaires de pots-de-vin, le désormais ex-ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Tayeb Belaïz, n'aurait pas réagi. Les mêmes sources ont affirmé que ce dernier a été affecté à un poste de conseiller à la Présidence pour avoir gardé par devers lui des dossiers très compromettants impliquant de hauts responsables algériens dans des affaires de pots-de-vin. Cependant, force est de dire que le démenti de Amalou Kamel contredit les dispositions de la loi 06-01. Celles-ci placent l'ONPLC comme pouvant être à la source de toute intervention du ministère de l'Intérieur. Ce dernier a pour mission, entre autres, de rassembler des preuves et faire procéder à des enquêtes sur les faits de corruption. Il ne l'a pas fait malgré le nombre importants de dossiers qui lui ont été transmis. Dans le lot, il y a celui du secteur des hydrocarbures, Khalifa Bank et les ressources en eau. Leur traitement a imposé l'intervention de plusieurs instances opérationnelles telles que la cellule de traitement du renseignement financier, la Cour des comptes, l'Inspection générale des finances la Banque d'Algérie et même des institutions internationales en ce qui concerne les affaires complexes à l'image de celle des hydrocarbures. Selon les mêmes sources, des fuites à partir des services du ministre de l'Intérieur ont permis aux justices italienne, française et américaine de réagir et de confirmer l'implication dans plusieurs affaires de pots-de-vin de Chakib Khelil et plusieurs de ses proches. Objet d'un mandat d'arrêt international, Chekib Khelil comme ses complices courent toujours. Avec les 197 millions de dollars qu'ils ont perçus, ils continuent à narguer la justice algérienne. Les choses ont, certes, bougé en Algérie, mais l'on n'est pas allé plus loin que nécessaire. Ces questions et bien d'autres ont été abordées lors des débats ayant suivi l'intervention du chef de division à l'ONPLC hier au siège de l'EPSECSG Annaba. Devant un auditoire composé d'étudiants, d'enseignants, d'économistes, de journalistes, d'investisseurs et dechefs d'entreprise, Amalou Kamel s'est confiné dans une véritable langue de bois qu'il a su domestiquer depuis qu'il était inspecteur principal à l'Inspection générale des finances (IGF). «Je saisirai la justice au cas où mes propos seraient déformés», a-t-il menacé un des journalistes. Ce qui confirme d'une certaine manière l'information portant sur la transmission au ministère de l'Intérieur de dossiers brûlants de corruption par l'ONPLC. Le chef de division à l'ONPLC s'était déjà exprimé fin octobre 2013, dans un cadre similaire où, en matière de lutte contre la corruption en Algérie et en France, il s'était limité à parler du traitement par son institution des déclarations de patrimoine des élus locaux. En termes réductifs d'une mission de lutte contre la prévarication des finances publiques impartie à l'ONPLC, on ne peut pas trouver mieux. Pourtant, il est dit que nul ne peut s'opposer à sa mission qui lui est dévolue, conformément à la loi dite 06-01, de recueillir, traiter et conserver les déclarations de patrimoine des élus locaux, et de toute personne qui occupe un poste supérieur ou une fonction exposée au risque de corruption dans les différents secteurs. L'ONPLC bénéficie du régime juridique de l'autorité administrative indépendante. Dotée d'une autonomie administrative, technique et financière, à sa création décidée par le président de la République, cette institution avait lancé de façon musclée le processus de déclaration de biens prenant, de fait, une sérieuse option pour la prévention. En vain, car en dépit des dizaines de dossiers ouverts, on en est toujours à demander des comptes à des seconds couteaux. Après plus de quatre années d'activité, l'équipe Amalou cherche toujours ses marques. C'est dire que la baisse du prix du baril de pétrole qui induit un nécessaire redimensionnement des dépenses de l'Etat pourrait amener le gouvernement à mettre fin à l'existence de l'ONPLC en rétrocédant ses compétences à la justice. A moins que Noureddine Bedoui, le nouveau ministre de l'Intérieur, n'en décide autrement.

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