«Le secteur ne génère actuellement que 22 milliards de dinars de chiffre d'affaires», à en croire le ministre de l'Industrie et des Mines qui a présidé, hier à Alger, une cérémonie de signature de la lettre d'intention entre l'Agence algérienne du service géologique (Asga) et le Eervice géologique des Etats-Unis d'Amérique (USGS). Abdessalem Bouchouareb envisage de doubler ce montant à moyen terme. Un objectif qui n'est pas trop difficile à atteindre, compte tenu des potentialités dont dispose l'Algérie, mais qui demeurent jusqu'à présent non exploitées. En perspective de la relance de ce secteur, l'Algérie a opté pour l'expertise et le savoir-faire américain en la matière pour lui permettre de faire la cartographie et l'inventaire des ressources minérales de régions à très fort potentiel minier afin d'identifier celles très favorables à la découverte de nouvelles ressources à forte valeur ajoutée via l'utilisation des nouvelles techniques. Estimant qu'il est temps de revaloriser le secteur minier qui a été depuis longtemps délaissé, M. Bouchouareb a indiqué que ce partenariat entre l'Asga et l'USGS va permettre également à l'Algérie de bénéficier des outils les plus modernes en matière de traitement, d'analyse et de réinterprétation des données déjà disponibles, outre la formation du personnel technique de l'Asga dans les volets géologie, cartographie, métallogénie, géophysique et en géochimie, a-t-on indiqué lors de la cérémonie de signature. Pour sa part, l'ambassadeur des Etats-Unis à Alger, Mme Joan A. Polaschik, a affirmé que le gouvernement de son pays soutient l'Algérie dans son programme d'exploitation des ressources minières. «Nous encourageons cette approche de coopération», qui va sans aucun doute «renforcer davantage le développement du secteur minier en Algérie», a-t-elle affirmé. Il est opportun de signaler que cette lettre d'intention vise à l'établissement d'un accord pour la coopération dans les domaines de la géologie, de la géophysique, de la géochimie, de l'hydrologie, de la télédétection et des systèmes d'information géographique. Il est à noter que le secteur minier algérien devrait entrer dans une phase de redécollage devant lui permettre de contribuer de manière plus importante à la croissance économique du pays.