,Les instructions et les directives de Madame la ministre Ben- ghebrit n'ont pas trouvé l'écho escompté dans les établissements scolaires. Les écoliers entrent désormais en classe la peur au ventre après la mésaventure vécue par l'un de leurs camarades de classe... Et l'exemple s'est déroulé à Sougueur, à l'école primaire Abed-Ben-Djillali, la veille des examens, à l'heure où tous les élèves se préparaient au grand événement lorsqu'un enseignant n'a pas trouvé mieux que de se munir d'un gourdin et d'un morceau de tuyau pour jouer le rôle du justicier. L'éducateur indélicat est passé carrément de sa noble mission pour tenter de corriger un écolier à l'âge de la marelle, pour un simple jeu d'enfants durant la recréation avec son camarade de classe. Le maître inconscient a lâchement châtié le corps fragile de Mostefaoui Boulenouar, l'un des brillants élèves, en utilisant un tuyau venu devant les écoliers dans la peau de l'homme à la bretelle et le conduit en classe. Le malheureux a été ensuite pris en difficultés sous une table avant de recevoir plusieurs gifles en plein visage, sans foi ni loi, lui causant ainsi des ecchymoses étendues siégeant sur ses deux joues, ce que confirme la photo, à laquelle s'ajoute un certificat médical délivré par le médecin légiste et le médecin spécialiste en neurologie, dont des copies nous ont été transmises. Sachant que les deux médecins ont prescrit, chacun, une durée d'incapacité physique et d'arrêt de cours de huit (08) jours au patient. Selon le père du malheureux écolier, qui s'est présenté à notre bureau, son fils jouit d'un comportement exemplaire d'autant plus qu'il est excellent dans ses études, atteignant une moyenne annuelle de 09/10 et honoré à maintes reprises. Le père fâché de ce geste gratuit et impardonnable à la fois est allé déposer une plainte au niveau de la Sûreté de daïra de Sougueur, et auprès de l'institution judicaire. Une requête a été également adressée par le parent au premier responsable du secteur de l'éducation nationale de la wilaya de Tiaret pour information. A Tiaret les scandales en série dans un secteur dont le brillant marginalisé et le médiocre encouragé ce que confirment certaines sources les transferts d'un établissement à l'autre se font durant les examens pour que chacun y trouve son compte. Toutes les combines sont bonnes, et les négociations vont bon train au secteur de Benghebrit, ministre de l'Edu-cation nationale et les jours à venir nous dévoilent beaucoup de surprises. La question qui se pose aujourd'hui : où va l'école algérienne et où mène le chemin de l'exclusion des recalés ? Affaire à suivre de près.