Le problème de véhicules bloqués dans certains ports, suite à la mise en œuvre du cahier des charges des concessionnaires automobiles, connaîtra une issue dans les prochains jours, a affirmé jeudi le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdesslam Bouchouareb. «Il ne s'agit pas de véhicules bloqués (au niveau des ports), il y a, plutôt, une procédure qui a été mise en place pour les libérer. Tout cela va connaître une issue dans les prochains jours», a-t-il souligné en marge d'une séance des questions orales du Conseil de la nation. Le ministre a tenu à préciser que cette situation concernait un infime nombre de véhicules commandés avant le 15 avril (date de l'entrée en vigueur du nouveau cahier des charges) et dont le paiement a été effectué par une lettre de crédit mais surtout par des remises documentaires (remdoc). «Pour chaque moyen de paiement, nous allons adopter un mécanisme pour finaliser la procédure d'importation et libérer ces véhicules», a ajouté M. Bouchouareb. Il s'agit également des véhicules commandés par les pouvoirs publics dans le cadre des marchés publics, selon le ministre qui explique cette situation par la «période de transition» nécessaire pour la mise en œuvre totale de la nouvelle réglementation régissant l'importation des véhicules neufs. «Il reste un nombre insignifiant par rapport à l'ampleur du volume des importations qui sont en cours de règlement», a-t-il affirmé. Le nombre des véhicules actuellement bloqués est estimé à 4 000 unités qui sont actuellement au port de Jijel, selon des sources du ministère de l'Industrie. Par ailleurs, M. Bouchouareb a fait savoir que son département ministériel se penche, actuellement, avec d'autres ministères dont celui du Commerce, sur les mécanismes de mise en œuvre des licences d'importation des véhicules, précisant que ces importations ont été plafonnées à 400 000 unités par an, telles qu'avancé par le ministère du Commerce. Par ailleurs, dans sa réponse à la séance des questions orales en plénière du Conseil de la nation, le ministre a fait part de projets industriels dans les wilayas du sud du pays. Il a cité la réalisation d'une nouvelle usine de fabrication de verre dans la wilaya d'Adrar avec une capacité de 150 000 tonnes/an dans le cadre d'un partenariat public/privé et étranger, ainsi que la réalisation d'une nouvelle cimenterie avec une capacité de 1,5 million de tonnes/an. Dans le même sens, M. Bouchouareb a fait savoir que des études étaient en cours pour des usines de fabrication de verre dans les wilayas de Tamnrasset et d'Illizi.