La cotation des cours du pétrole brend a oscillé sous la barre des 50 dollars, pour ce mercredi 12 août, soit 49,44 dollars le baril, alors que le 12 août 2014, le baril de brent valait 101,95 dollars. En 365 jours, le prix du baril a chuté de 52.51 dollars. Le Sahara Blend algérien a suivi la même courbe diminuante. Ainsi, les prix sont proches du niveau de 2009. Le prix du baril de brut de référence algérien, le Sahara Blend, a perdu plus de 5 dollars en juillet dernier pour s'établir à 56,34 dollars, selon les données chiffrées de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep). Le prix moyen du baril du Sahara Blend est ainsi passé de 61,69 dollars en juin à 56,34 en juillet. Cela représente une baisse de 5,35 dollars dans l'intervalle d'un mois. Au rythme où vont les choses, le baril du Sahara Blend risque de descendre sous la barre des 50 dollars. Les prévisions de la Banque mondiale pour le marché pétrolier sont pessimistes. Elles prévoient un baril de Brent à 40 dollars en 2016. La baisse du prix du Sahara Blend intervient dans un contexte de déprime du marché du pétrole qui a reculé de 10% en juillet, sur fond d'abondance de l'offre mondiale et de la levée attendue des sanctions contre l'Iran, suite à l'accord sur son programme nucléaire. Les prix du brut algérien demeurent loin de leurs niveaux enregistrés durant la même période de l'année écoulée, lorsqu'ils dépassaient les 105 dollars le baril. Pour tenter de limiter les dégâts, l'Algérie va tenter d'augmenter son niveau de production. En juillet dernier, elle a produit 1,160 million de barils/jour (b/j) contre 1,150 million b/j en juin, soit une hausse de 10 000 b/j. Durant ces dernières années, la production algérienne de pétrole est restée stable autour de son quota fixé par l'Opep à 1,2 mbj. Ce qui va encore faire baisser les prix du pétrole, c'est le fait qu'au lieu de baisser, la production globale de l'Opep continue d'augmenter pour atteindre 31,603 millions de barils par jour en juillet, contre 31,446 millions b/j auparavant, sans compter la production libyenne. La hausse de production en Irak, en Arabie Saoudite, en Angola et en Iran risque de provoquer l'effondrement du marché pétrolier. En un mois, le prix du panier Opep a perdu 6,02 dollars pour atteindre 54,19 dollars le baril, continuant ainsi la chute enregistrée depuis mai dernier, après deux mois de rebond.