L'Algérie et l'Italie ont réaffirmé hier la nécessité pour les Libyens de «former un gouvernement d'Union nationale, ayant de larges prérogatives» pour faire face aux défis auxquels est confronté ce pays. Le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, et le ministre italien des Affaires étrangères, Paolo Gentiloni, «ont constaté, de nouveau, la convergence de vues entre l'Algérie et l'Italie sur la nécessité d'aboutir rapidement à la formation d'un gouvernement libyen d'Union nationale, ayant de larges prérogatives lui permettant de relever les multiples défis auxquels est confronté ce pays», indique un communiqué du département de M. Messahel. Les deux ministres qui se sont entretenus au téléphone ont évoqué «la situation en Libye à la lumière des derniers développements intervenus sur cette question et des efforts menés conjointement dans l'appui au processus de négociations sous l'égide des Nations unies pour aboutir à la résolution de la crise dans ce pays», ajoute le communiqué.