Le recours au dopage prend dangereusement de l'ampleur. Plusieurs joueurs ont été contrôlés positifs aux produits prohibés. Belaïli n'est que la toute petite partie visible de l'iceberg, car que ce dernier en cache fait froid dans le dos. Cette affaire risque de faire couler beaucoup d'encre et renvoie inévitablement à l'argent colossal que gagnent les joueurs algériens pour se permettre de telles folies, fort nuisibles à leur santé et fatales à leur carrière de footballeurs. Tout tourne autour de cet argent, quelque part mal acquis, qui au lieu de contribuer à la prospérité et à l'aisance, il enfonce les joueurs dans l'addiction et la dépendance à des produits interdits par la loi. Et puis cette liberté dont ils jouissent dans leurs clubs n'est pas pour les empêcher à recourir à ces pratiques, de surcroît que le contrôle antidopage n'est qu'à ses premiers balbutiements en Algérie. L'absence de communication est un autre facteur «dopant» et fort heureusement, ou malheureusement, c'est selon, l'affaire Belaïli a tout fait éclater, mettant ainsi ces responsables devant le fait accompli. N'est-ce pas que des clubs annulent des séances d'entraînement pour permettre à leurs joueurs d'échapper au contrôle antidopage ? Cela veut tout simplement dire que tout le monde était au courant et que les complicités sont aujourd'hui avérées. Que faut-il donc entreprendre pour amortir le choc de ce fléau qui vient s'ajouter tous les autres existants déjà, comme la violence, la corruption et tutti quanti. La boucle est bouclée et ce football est désormais atteint de tous les maux et il faudrait vraiment un miracle pour le guérir d'autant que tous les acteurs n'affichent aucune volonté à combattre ces fléaux qui minent cette discipline. De toute façon, il est bien évident, le dopage a pris de l'ampleur dans le milieu du football et que le combattre relève pratiquement du miracle tant et si bien que tous les autres fléaux s'y sont bien enracinés.