Le 22 octobre décrété Journée nationale de la presse algérienne correspondant à la parution du premier numéro de Résistance algérienne (El-Moukawama el-djazaïria), le 22 octobre 1955, vient en fait nous rappeler les efforts consentis par la presse algérienne depuis son émancipation, il y a près de vingt-cinq ans, et ce, depuis l'institution du pluralisme politique. Un parcours semé d'embûches que nos journalistes ont réussi en remportant le pari d'une presse qualitative, considérée par nombre d'observateurs comme l'une des meilleures du monde arabe et d'Afrique. Cette corporation avait notamment payé un lourd tribut au terrorisme durant la «décennie noire» avec l'assassinat de près de 64 journalistes. Loin de la pensée unique et du parti pris politique, son développement reste tributaire d'une information crédible, loin de la diffamation et de la médisance, qui place l'intérêt suprême du pays et des citoyens au cœur de la mission d'informer, avait déjà écrit le président de la République dans son message adressé à la corporation en mai 2015 à l'occasion de la Journée mondiale de la presse. Ainsi, l'inéluctable objectif à réaliser demeure-t-il la promotion de l'action médiatique et de son contenu, ainsi que l'ancrage de la liberté d'expression et le renforcement des acquis de la presse nationale afin qu'elle puisse se hisser au plus haut degré de professionnalisme et de crédibilité.Pour cela, le couronnement de l'œuvre de modernisation du système d'information et de communication demeure une exigence permettant aux médias d'assumer pleinement leur rôle dans la communication d'une information crédible à travers une analyse objective des faits, à même de permettre au citoyen d'entrevoir les progrès de la société et appréhender les mutations survenues dans son environnement régional et international et les enjeux décisifs qui en découlent. Un défi supplémentaire à relever quand on sait que le monde d'aujourd'hui fait face à des bouleversements majeurs dictés par une mondialisation, soutenue et entretenue par une hégémonie culturelle et civilisationnelle sans précédent. Cela étant, une avancée qualitative est plus qu'indispensable afin de faire face à ces défis dans le respect des principes du droit.