Le directeur des études au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme Hospitalière, Saïd Mekkaoui, a indiqué que l'amélioration de la santé figure en tête des priorités au niveau du secteur de la santé, rappelant que l'audit lancé par le ministre de la Santé dès son arrivée, a pris en charge les problèmes d'organisation et de la gestion des structures hospitalières. Saïd Mekkaoui qui était l'invité de la rédaction sur les ondes de la radio Chaine III a rappelé, également, que Abdelmalek Boudiaf a fait un plan de redressement, dont l'évaluation est régulièrement suivie et évaluée, à travers les visites et les déplacements du ministre sur le terrain. Concernant la mauvaise prise en charge des malades, le même responsable a indiqué qu'il faut répondre à ces aspects de dérèglement, et de disfonctionnement, rassurant que la situation est en train d'être améliorée, et au fur et à mesure corrigée et contrôlée, surtout au niveau du service des urgences qui connaît une pression énorme. «Concrètement, nous nous sommes intéressés, au niveau des services des urgences, à l'organisation et la présence du personnel tout le temps, à la prise en charge immédiate des patients, à l'amélioration des moyens d'exploration et en matière de thérapeutique avec un équipement fonctionnel», a-t-il noté. Saïd Mékkaoui a, par ailleurs, fait savoir que l'un des principes du système national de la santé c'est la continuité des soins, rappelant qu'en 2007 nous étions avec un secteur sanitaire qui assurait cette continuité, et à partir de 2007 nous avons créé des établissements publics de santé de proximité qui regroupent un certain nombre de polycliniques et de salles de soins. «A partir de 2007, des circonscriptions sanitaires ont commencé à être développées, a-t-il signalé. Tout en expliquant qu'il s'agit d'unités hospitalières régionales destinées à faire le lien entre les grands établissements de santé et les polycliniques et salles de soins de proximité, dont la simulation a commencé à être entreprise. En outre, un auditeur a constaté, hélas, que les polycliniques ferment à 16h00 et qu'il n'y a aucun service des urgences, à l'exception de celui qui existe au niveau des hôpitaux, et ce en dépit de la décision prise il y a une année où Saïd Mekkaoui avait déclaré que «les polycliniques avec les nouvelles dispositions fonctionneront 24h/24heures». A ce propos, le directeur des études au ministère de la Santé, a souligné qu'il ne faut pas généraliser car il y a des polycliniques qui fonctionnent 24h/24h. «Il faut signaler celles qui ne fonctionnent pas H24, et c'est de notre rôle de corriger le tir», a-t-il précisé. Concernant la question récurrente et qui revient souvent dans nos hôpitaux, celle de l'hygiène hospitalière qui fait défaut, Saïd Mekkaoui a révélé que l'hygiène hospitalière a fait, à un moment donné, défaut et c'est ce que nous avons constaté lors de l'audit. «A ce sujet, des décisions ont été prises et qui ont évalué régulièrement en matière d'hygiène hospitalière, et aujourd'hui quand nous allons dans les établissements, nous constatons que nous ne sommes plus dans la même situation de l'hygiène hospitalière», a-t-il indiqué, tout en soulignant que l'hygiène hospitalière ne dépend pas seulement des professionnels de la santé, ou des gestionnaires qui sont à l'intérieur mais aussi, éventuellement, au niveau de la sensibilisation des usagers de la santé qui pourraient nous aider à participer et à respecter cette hygiène hospitalière.