,S. Mohamed, D. Riad, B. Hmaida et A. Radwan étaient des voisins tout à fait ordinaires, originaires de la commune de Sidi Amar, avant que l'idée de voler leur voisine de palier, une mère de famille, ne leur tarode la tête. La bonne dame a été victime, selon l'arrêt de renvoi de la chambre d'accusation de la cour d'assises d'Annaba, de l'acte criminel de cette bande de voleurs. L'affaire remonte à septembre 2014 quand cette bande avait planifié leur action, s'introduisant dans l'appartement ciblé après des mois de surveillance des faits et gestes de la victime. Les malfaiteurs avaient pénétré à l'intérieur par la fenêtre de la cuisine laissée entrouverte en utilisant une corde et sans faire le moindre bruit. Ils savaient déjà où les bijoux étaient cachés. En moins de dix minutes, les accusés avaient pris un butin composé d'un ceinturon, deux bracelets, une gourmette et des bagues. Le tout estimé à près de cent millions de centimes. Ayant déjà trouvé un acheteur en noir, les voleurs accomplissaient leur vente normalement. La victime remarque le vol de ses bijoux et dépose alors une plainte pour laquelle des investigations menées par les enquêteurs avaient abouti à l'arrestation des quatre présumés auteurs du casse. Devant le tribunal criminel, les détenus avaient nié les charges qui pèsent sur eux. Le représentant du ministère public dans son réquisitoire avait qualifié l'acte de criminel pour lequel un châtiment sans pardon doit être infligé aux détenus en requérant une peine de 15 années de prison. Les deux avocats de la défense avaient souhaité que le jury accorde de larges circonstances atténuantes à leurs mandants. Après délibérations, les mis en cause étaient condamnés à 7 ans d'emprisonnement ferme avec un dommage et intérêt.