L'Algérie a fait un progrès important dans le domaine des TIC. Dans ce cadre, elle cherche à développer ce secteur par l'apprentissage de nouvelles méthodes venant de l'expérience des entreprises étrangères. A cet effet, le Forum algéro-français du numérique, organisé hier à Alger, est venu consolider cet effort de l'Etat. Intervenant lors du Forum algéro-français du numérique tenu à l'hôtel El-Aurassi, à Alger, l'ambassadeur français, Bernard Emié, a fait savoir que cette rencontre, étalée sur deux jours, constitue une opportunité pour les deux pays de développer des partenariats dans le numérique et les TIC. «Une trentaine d'entreprises françaises leaders dans ce secteur ont pris part à cet événement et sont à la disposition de leurs homologues algériennes pour étudier des possibilités de partenariat», a-t-il précisé. «L'objectif de cette rencontre est de créer un lien entre les entreprises algériennes et françaises et donner plus d'importance à l'industrie numérique», a déclaré, le même responsable. Le Forum algéro-français du numérique est organisé conjointement par l'Agence nationale de promotion et de développement des parcs technologiques et l'ambassade de France en Algérie, sous le parrainage de son excellence la ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de communication, Houda Imane Faraoun. Ce forum s'inscrit dans le cadre de la concrétisation des projets de coopération économiques et institutionnelle retenus dans le document-cadre de coopération signé entre les deux pays le 19 décembre 2012, et dans lesquels ont été retenues plusieurs actions notamment : l'échange d'information relatives à la capitalisation d'expériences pour la création et le développement des entreprises TIC, il s'agit de le management et le développement des pôles technologiques dans les deux pays et la promotion de l'esprit entrepreneurial, la promotion d'un environnement global favorable à l'innovation et au développement des pôles TIC (algériens et français). Pour sa part, la représentante de ministère des TIC, Radia Belberkani, a expliqué qu'«à l'heure actuelle, l'émergence de l'économie numérique ne peut se réaliser sans volonté politique forte, pour amorcer cette mutation économique et social». Par ailleurs, la course vers le numérique n'est plus tirée par les grandes entreprises, et l'expérience internationale ne cesse de montrer que les petites et moyennes entreprises (PME) sont les mieux disposées grâce à leur taille et leur flexibilité à développer les projets innovants, a-t-elle ajouté. Soulignant la nécessité de favoriser l'émergence d'une industrie des TIC, indiquant que son ministère concentre ses efforts pour développer les capacités matérielles et humaines permettant de saisir les possibilités offertes par les TIC. «Notre secteur a engagé non seulement des réflexions mais surtout des actions favorisant l'émergence d'un environnement propice au développement d'une industrie des TIC en Algérie, tant sur le plan des affaires, des mécanismes de financement et de partenariat public/privé, que sur le plan réglementaire dans le but d'assouplir les procédures et les démarches administratives», a-t-elle affirmé. «Il y a une véritable volonté politique de promouvoir le secteur numérique et de faciliter aux jeunes la création d'entreprise dans ce domaine », a conclu le directeur de l'agence nationale de promotion et de développement des parcs technologiques, Salah Benssaoud.