Comme chaque année, le secteur de l'éducation recrute un bon nombre d'enseignants qui passent par des épreuves qui qualifient leurs potentiel et capacité. La nouveauté pour le concours de l'année 2016 est que les candidats passeront par une épreuve écrite, comme l'a déclaré, hier à l'APS, la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit. Cette nouveauté sera déterminante dans la procédure du recrutement, a expliqué Mme Benghebrit, rappelant qu'auparavant le principal critère pour la notation des candidats était l'ancienneté, conformément aux lois de la fonction publique. En ce qui concerne les postes ouverts pour le prochain exercice, la responsable a indiqué qu'«ils ne sont pas encore déterminés», mais le nombre sera, cependant, fixé à l'issue des colloques régionaux sur l'éducation. Il sera également procédé au recensement des fonctionnaires en poste au niveau de chaque wilaya et ceux devant partir à la retraite ». Les besoins des nouvelles écoles en termes d'enseignants seront définis lors de ces rencontres régionales qui se tiendront en janvier ou février 2016, a-t-elle encore fait savoir. Plus de 28 000 fonctionnaires ont été recrutés dans le secteur en 2015, dont 19 000 enseignants, a précisé la première responsable du secteur. Elle a rappelé que sa tutelle a lancé des concours externes et de promotion qui a concerné 64 893 fonctionnaires, dont 45 000 bénéficieront d'une promotion aux grades d'enseignant principal et d'enseignant-formateur. La première responsable du secteur a estimé que la politique de recrutement du secteur a permis de mettre fin au problème de vacance des postes, affirmant qu'en ce mois de décembre aucun déficit n'est enregistré. Plus de 70% des demandes de retraite concernent la retraite proportionnelle. «Le ministère ne ménage aucun effort pour garantir les conditions d'une scolarisation normale, même s'il s'agit d'accompagner les nouveaux enseignants pour une durée plus longue», a estimé Benghebrit. Par rapport aux zones enclavées dans les wilayas du sud, la responsable a expliqué que les lauréats des concours de recrutement refusent de se rendre dans ces zones-là. Pour régler ce problème qui se pose au bon déroulement de la période scolaire des enfants de ces zones enclavées, la ministre a expliqué qu'un programme a été élaboré par son département, en coordination avec les autorités de wilaya pour «l'octroi de logements collectifs aux enseignantes célibataires dans les régions du Sud». En ce qui concerne les départs à la retraite, la ministre a affirmé qu'entre 70% et 80% des demandes s'inscrivaient dans le cadre du régime de retraite proportionnelle. Cette situation met le secteur dans l'embarras. La période de formation de nouveaux enseignants n'est pas encore terminée alors que les anciens ont déjà atteint l'âge de départ à la retraite, a-t-elle expliqué.