La police judiciaire de la Gendarmerie nationale a mis fin à plusieurs activités commerciales douteuses à Alger, annonce-t-on dans un communiqué reçu hier. Plusieurs informations ont été fournies par les citoyens aux éléments de la Gendarmerie nationale d'Alger sur l'existence d'activités commerciales douteuses dans plusieurs localités de la capitale. Par la suite, une enquête a été ouverte sur cette affaire. De nombreuses investigations ont été menées dans plusieurs communes telles qu'Alger-Centre, Kharouba, Hussein-Dey, El-Harrach, Baraki et Cherarba. Plusieurs personnes exerçant dans le commerce d'importation et d'exportation à partir du port d'Alger à destination de l'est de la capitale étaient sous surveillance. C'est là que les enquêteurs se sont assuré de la présence d'une marchandise douteuse dans plusieurs dépôts. Poursuivant l'enquête et après obtention d'un mandat de perquisition du garage émanant du procureur de la République près le tribunal d'El-Harrach, un plan minutieux a été mis en fonction pour saisir la marchandise avant sa commercialisation dans les marchés et différents endroits de la capitale surtout durant la période du réveillon. Selon le communiqué, il s'agit «de produits pharmaceutiques, à consommation en dehors de tout contrôle médicale, des produits cosmétiques destinés aux salons de coiffure pour dames en plus de produits et fortifiants et des herbes médicinales pour maigrir ou de beauté». Parmi les «fortifiants sexuels» de différents types se trouvent des comprimés vendus à 200 DA l'unité à Alger. Environ 1 800 000 unités de Viagra dont la majorité est périmée ont été saisis. En outre, des sachets contenant des herbes pour la détente du corps, des bouteilles en plastique contenant du shampoing pour cheveux et leur repousse utilisé dans les salons de coiffure et de beauté dont 4 genres de différentes couleurs, dont le prix varie entre deux et six millions de centimes la bouteille. Un individu arrêté, le nommé Z. H., âgé de 40 ans, a été transféré au siège de la brigade territoriale de la Gendarmerie nationale de Cherarba, à Alger. Le mis en cause a avoué qu'il a loué le garage, depuis près de quatre mois, auprès d'une personnes ayant un parking de véhicules, déclarant que les produits pharmaceutiques saisis lui appartiennent.