L'Autorité de régulation de la poste et des télécommunications lancera officiellement l'avis d'appel d'offres de la quatrième génération de la téléphonie mobile (4G) le 7 janvier en cours, et le résultat sera annoncé au plus tard le 15 mai 2016. La ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, Imane-Houda Feraoun, invitée du forum de la radio nationale, a fait savoir que le lancement de cette technologie vient pour rattraper les retards acquis dans le domaine des technologies de l'information et de la communication, affirmant que les opérateurs de la téléphonie mobile qui ont déjà eu la licence pour la 4G, auront un délai de trois mois pour commercialiser leurs produits, ce qui signifie, selon la ministre, que les citoyens pourront utiliser cette technologie à partir du dernier trimestre de l'année en cours. Rassurant que les opérateurs seront libres de choisir les wilayas qu'ils veulent couvrir avec cette offre, pour vu qu'ils garantissent la couverture de 10% dans chaque wilaya. «La concurrence crée la bonne qualité des services», a-t-elle souligné. La ministre qui a fait un exposé sur la 4G, lors du conseil des ministres, a appelé ces opérateurs, qui ont pu récupérer une grande partie de leurs investissements dans la 3G, à investir leurs bénéfices provenant de la 3G en devise dans le projet de la 4G au lieu de les transférer à l'étranger, tout en affirmant qu'ils peuvent récupérer leurs investissements de la 4G dans 3 à 4 ans. Toutefois, la ministre a annoncé que la cinquième génération de la téléphonie mobile (5G) sera lancée à l'horizon 2019. Concernant la tarification de la 4G, Imane-Houda Feraoun a fait savoir que «c'est aux opérateurs mobile de déterminer le tarif à condition qu'ils combinent entre rentabilité et propagation territoriale». Abordant le sujet de la sécurité électronique, la première responsable du secteur des TIC a relevé que c'est quasiment tous les pays du monde qui souffrent dans ce domaine, selon elle, des mesures doivent être prises pour sécuriser le contenu du réseau internet sans compromettre les libertés, et cela à travers des campagnes de sensibilisation et informer les utilisateurs d'Internet qu'ils sont vulnérables à la piraterie. En outre, la ministre a abordé le sujet du téléphone fixe qui reste monopolisé par Algérie Télécom, affirmant que les lois du secteur n'interdisent pas l'ouverture de la téléphonie fixe aux opérateurs privés mais les conditions et les mesures législatives qui encadrent ces transactions n'existent pas. Répondant à une question sur les problèmes des distributeurs automatiques qui sont souvent en panne, la ministre a signalé que «l'Algérie a acheté la première fois une grande quantité de distributeurs automatique mais sans s'acquérir du service après-vente, mais en 2015, le secteur de la poste a acheté environ 180 nouveaux distributeurs, mais cette fois-ci avec service après-vente et aussi une formation des travailleurs de la poste sur l'utilisation et la réparation de ces appareils».