Un millier de personnes, des jeunes pour la plupart, a participé à la marche à laquelle a appelé le comité de sauvegarde du club phare de la Kabylie, la JSK, pour exiger, pour la énième fois, le départ du président, Mohand Cherif Hannachi. Les manifestants dont le premier carré a été formé par les anciens joueurs du club le plus titré d'Algérie, à l'image de Iboud, Menad, Meghrissi, Amara, Abdeslem et autres Sadmi, pour ne citer que ceux-là, mais aussi des activistes du Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie (MAK), ont réitéré leur principale revendication, le départ du président du club. Du portail du campus Hasnaoua I jusqu'à l'entrée principale de la cité administrative, les manifestants, banderoles à la main et se réclamant aux fans du club, ont scandé des slogans exigeant le départ de Hannachi de la direction du club phare de la région. «DJS, complice», «Non aux magouilles de Hannachi», «Vive la JSK, à bas Hannachi» ou encore, «JSK : Hannachi m'a tué», «Hannachi dégage», «25 ans barakat», «La JSK n'est pas votre propriété M. Hannachi», «La JSK appartient à toute la Kabylie», «Ensemble pour sauver notre club», sont autant de slogans qu'on pouvait lire sur les banderoles des manifestants. Devant l'entrée officielle du siège de la wilaya où les manifestants s'étaient agglutinés, les anciens joueurs de la JSK, constitués en délégation, et qui devaient prendre langue avec le premier magistrat de la wilaya, ont, en l'absence du wali, refusé d'être reçu par le chef du cabinet. La foule s'impatientait et les esprits commençaient à se chauffer, à la vue, notamment, de l'arrivée des éléments de la brigade de recherche et d'investigation (BRI). N'était-ce la sagesse des initiateurs de cette marche, manifestation aurait débordé, a-t-on constaté. «Nous allons rencontrer le wali lundi prochain», a lancé Djamel Menad en direction de la foule surchauffée à la vue des renforts policiers dépêchés sur les lieux. «Soyons calmes, agissons pacifiquement et maintenons cette mobilisation. Hannachi partira. C'est une question de temps», leur a-t-il dit.