Afin que le développement agricole soit équilibré entre les différents régions du pays, le ministre de l'Agriculture, du Développement Rural et de la Pêche, Sid Ahmed Ferroukhi, a exhorté, à Ouargla, à soutenir un cadre de développement permettant l'intégration et une complémentarité entre les différentes activités agricoles en régions sahariennes. Lors de l'ouverture de la rencontre régionale des chameliers, qui s'est tenue dans la commune d'Aïn El-Beida, en présence de représentants des wilayas d'Ouargla, El-Oued, Ghardaïa, Tindouf, Tamanrasset et d'Illizi, le premier responsable du secteur a assuré dans ene déclaration rapportée par l'APS, qu'«il est temps de mettre en place un cadre de développement harmonieux pour les régions sahariennes, permettant d'assurer la complémentarité entre les zones de mise en valeur agricole, les zones pastorales et les autres dédiées à l'exploitation d'autres activités agricoles». Au cours de sa visite, Ferroukhi a mis l'accent sur la nécessaire identification, à la lumière des études menées par le secteur sur le développement agricole dans le pays, de régions purement agricoles, avant de mettre en exergue l'importance de l'installation, dans chaque wilaya, d'un conseil d'orientation pour le développement agricole, d'y faire adhérer les éleveurs pour prendre en charge leurs préoccupations liées aux activités agricoles spécifiques à chaque région, qu'elle soit steppique, montagneuse ou saharienne. Il a, de même, appelé à valoriser les efforts de développement des cultures intensives et de l'agriculture traditionnelle à travers les différentes régions. Après avoir écouté un exposé sur l'étude consacrée à l'amélioration des conditions d'élevage en régions sahariennes, présenté par le Centre national d'études et analyses sur la population et le développement, le ministre a appelé à œuvrer, en coordination avec les différents acteurs, à identifier les régions susceptibles d'accueillir les projets d'exploitations agricoles et d'élevage camelin. A ce propos, il a appelé les chameliers à se structurer en exploitations productrices (lait, viande et laine), et les rapprocher du consommateur pour la promotion de cette filière agricole. Il est à noter que le ministre a, par ailleurs, inspecté un complexe avicole privé, monté à la faveur d'un investissement de 2 milliards de dinars, et qui occupe une surface de sept hectares. Ce projet qui offre une capacité de production théorique de 4 600 poussins/jour, sera renforcé par la réalisation d'un abattoir moderne.