Une journée d'étude sur le thème «Décrochage et déscolarisation : facteurs déterminants et procédures institutionnelles d'accrochage» a été organisée, hier, au Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle (CRASC) d'Oran, a-t-on appris auprès des organisateurs. «Nous sommes face à un problème complexe dont les déterminants sont nombreux et variables selon les personnes et les environnements. Décrochage et déperdition indiquent des réalités différentes et proches à la fois, c'est une façon de quitter l'école de manière provisoire ou permanente. C'est un processus qui lie des facteurs d'ordre scolaire, personnel, économique et social», soulignent les organisateurs dans une présentation de cette rencontre scientifique. Les participants, des universitaires et des chercheurs affiliés au CRASC, se sont penchés sur les facteurs déterminants du décrochage au collège et au lycée, sur les procédures institutionnelles mises en place pour le maintien des élèves de moins de seize ans à l'école et sur les logiques d'action et processus sociaux les plus observés dans et hors de l'institution éducative. Les travaux de cette journée d'étude ont porté sur trois axes de réflexion : «Le décrochage scolaire face à la réforme», «facteurs déterminants du décrochage scolaire» et, enfin, «l'image de l'école dans les représentations des acteurs du système scolaire».