Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a affirmé, hier à Annaba, que la Constitution amendée et adoptée le 7 février dernier par le Parlement «pose de manière définitive les jalons d'un renouveau institutionnel et démocratique» de l'Algérie. La Constitution amendée, adoptée par les deux chambres du Parlement en février dernier, «pose de manière définitive les jalons d'un renouveau institutionnel et démocratique de notre pays», a déclaré M. Sellal à l'APS en marge de sa visite de travail et d'inspection dans la wilaya d'Annaba. Il a expliqué que «cette Constitution consacre définitivement et de manière irréversible le caractère républicain de l'Etat algérien, la séparation des pouvoirs, les principes démocratiques et consolide l'unité et l'identité nationales». M. Sellal a souligné à ce propos que «les avancées politiques, institutionnelles et économiques, introduites par la nouvelle Constitution, sont en réalité l'application de la deuxième génération des réformes politiques qui vont permettre à l'Algérie de réaliser un des objectifs contenus dans la déclaration du 1er novembre 1954, c'est-à-dire une République démocratique et sociale». La conjoncture «n'autorise aucune erreur ni faute. On doit tous se concentrer sur les intérêts suprêmes du pays. L'heure est au travail et à la création des richesses et des emplois», a-t-il ajouté. «Nous n'avons pas d'autre choix que de travailler pour garantir le décollage économique de notre pays», a conclu M. Sellal.