La tentative d'attentat à la roquette artisanale (hebhab), contre une installation gazière, située dans la localité de Krechba, près d'El Ménea, dans la wilaya de Ghardaïa, au sud d'Alger, orchestrée par deux terroristes, a été déjouée par l'Armée nationale populaire (ANP). «Deux obus de fabrication artisanale sont tombés, ce vendredi matin, à 5h30, près du poste de contrôle d'un site relevant de la société nationale Sonatrach, à Krechba à 200 kilomètres au sud-ouest d'El Ménea (4e Région militaire), sans causer aucune perte humaine ou matérielle », indique un communiqué du MDN. «La réaction rapide du détachement de l'Armée nationale populaire (ANP) en charge de la protection du site a mis en échec cette tentative d'attentat terroriste et il a été procédé immédiatement au bouclage de la zone et une opération de recherche et de fouille a été déclenchée avec emploi des moyens appropriés, dont des hélicoptères», selon ledit communiqué. De son côté, la compagnie nationale Sonatrach, a, dans un communiqué diffusé via l'agence officielle APS, qualifié ce vendredi «d'échec», la tentative d'attentat contre ses installations à Krechba. «Tôt cette matinée du vendredi, il y a eu échec d'une tentative aux mortiers et aux armes artisanales sur les installations exploitées en association entre Sonatrach, BP, Statoil de Kerchba à In Salah», lit-on à travers ce communiqué. «Le dispositif d'alerte mis en place a parfaitement fonctionné et a permis de mettre en échec cette tentative», a fait observer cette compagnie, précisant que «cette tentative n'a eu aucun impact sur les installations ainsi que la production». Au mois de janvier 2013, des terroristes, «Les Signataires par le sang», un groupe armé islamiste dissidents d'Al-Qaïda au Maghreb islamique a investi le site d'exploitation gazière de Tiguentourine, 45 km à l'ouest d'Ain Amenas, dans la wilaya d'Illizi, avant que, les groupes d'intervention de l'Armée nationale populaire n'interviennent et reprennent le contrôle du site. Trente-sept otages et 29 terroristes ont trouvé la mort. Les sanguinaires voulaient, à travers cette attaque, faire pression sur l'Algérie quant à l'arrêt de l'intervention militaire française au Mali lancée cinq jours auparavant.