Croyant que le phénomène des chiens errants a été complètement éradiqué, les habitants de certains quartiers populaires d'Intissar constatent, depuis quelques jours, un retour inquiétant de ces bêtes, et ce, après un arrêt prolongé des opérations d'abattage, organisées il y a plusieurs mois par les services de la commune en collaboration avec le mouvement associatif. En effet, des meutes de chiens infestent ces jours-ci les cités de la périphérie et même le centre-ville, où elles dorment à même le trottoir en toute quiétude. Les habitants de la cité susmentionnée ou du moins les lève-tôt qui font la prière du «fajr» se plaignent de la présence en plein centre-ville de chiens errants qui agressent les passants, surtout les personnes âgées sans défense. En plus, ces animaux sont vecteurs de toutes sortes de maladies, dont la rage, laquelle est souvent mortelle. Facteurs permanent de transmission de la rage ainsi que d'autres maladies, les chiens errants qui se multiplient à une cadence impressionnante, menacent sérieusement la vie des citadins, en plus de la peur qu'ils suscitent chez les riverains, maintenus malgré eux la nuit dans un état de siège. La population ne sait plus à quel saint se vouer au regard du nombre impressionnant de chiens errants qui assiègent, au grand jour, tous les quartiers de ladite cité populaire. Ainsi, affirme-t-on, l'intégrité physique des enfants est quotidiennement menacée par ces bêtes.