«La flamme du Sahara», spectacle de musique et de chorégraphie historique, a été présenté, samedi dernier, à la presse algérienne au palais de la culture Moufdi-Zakaria à Alger, dans le cadre de la célébration du 62e anniversaire du déclenchement de la lutte de libération et «Constantine, capitale de la culture arabe 2015». Un spectacle produit par le Ballet national algérien, adapté par Zohor Namous Senouci et Salim Dada sur un texte « Le Cheval » de Slimane Ben Brahim, avec un décor de Abdelhalim Rahmouni et costumes de Setti Zoubida. La scène du Palais de la culture à Alger a offert à la presse algérienne un spectacle chorégraphique de danse contemporain intitulé « La flamme du Sahara » animé par 28 danseurs et danseuses du Ballet national algérien. Le spectacle en question a présenté, en effet, de la musique algérienne, africaine, européenne dans ses différents genres (Chaoui, Tindi, Zendani, moderne, ....) dirigé par le compositeur du spectacle Salim Dada. Ce spectacle qui sera programmé en tournée artistique prochainement dans les différentes régions du pays (les 5, 16, 21 avril) au Palais de la culture à Alger, (le 28 avril au Théâtre national algérien TNA), (le 30 à l'hôtel Hilton à Alger), (les 11, 12,13 mai au TR Constantine), (les 14,15 mai au TR d'Annaba), (les 16, 17 mai au TR Skikda), (les 18,19 mai à la maison de la culture de Jijel), (les 20,21 mai au TR Béjaïa), (les 22, 23 mai à la maison de la culture de Sétif) et (les 24, 25 mai à la maison de la culture de Bordj Bou Arrerridj) a été marqué par une mosaïque très colorée. Les jeunes danseurs et danseuses ont interprété des danses de diverses régions du pays, ce spectacle se déroule dans une ambiance de fête, dans le profond pays, des réjouissances se préparant à l'annonce faite par le « Berrah » qui réunit tous les habitants de la Dechra. Ces réjouissances sont l'occasion d'une rencontre entre deux êtres exceptionnels et qui va aboutir à leur union. Lors d'une partie de chasse, Farahoda, Aicha et Fatma Zohra vont à la rencontre des chasseurs et ce, pour que Benmerzoug, et sa dulcinée puissent se retrouver. Pendant l'exécution de ce duo, Farahoda dont la santé fragile se fait sentir, perd connaissance et sur ce, Benmerzoug est envahi par la douleur. Il cherche par tous les moyens à sauver son épouse et un remède miracle (herbe de vie) lui est proposé, d'où son départ pour aller ramener ce remède. L'annonce de décès de Farahoda ébranle l'ensemble des habitants de la Dechra et cette douleur est interprétée par plusieurs danses. Alors que Benmerzoug, sur son cheval, retourne à la Dechra avec la potion magique en main et à la vue de l'atmosphère de deuil qui plane sur la Dechra, il comprend qu'il vient de perdre son bien aimé. Il comprend qu'il ne pourra jamais vivre sans elle, son cœur le lâche et il s'effondre sur la tombe de Farahoda et le cheval s'affale et meurt, cette tombe deviendra le mausolée de cette cité. Dans une chorégraphie riche en gestuelle et vêtus de costumes reflétant la chaleur et la beauté du sahara, le spectacle était une merveille et un voyage au cœur de la vie arabe. Selon Mme. Zohor Namous Senouci, ce spectacle « La flamme du Sahara » raconte l'âme, la passion, l'amour des gens au cœur du sahara : « Les danses sont inspirées de la beauté du Sahara », a-t-elle ajouté. De son côté, le compositeur du spectacle Salim Dada a précisé que ce travail est une adaptation du texte Slimane Ben Brahim : « Un texte que je l'ai lu cela fait 3 ans et que j'ai proposé au Ballet national algérien pour son adaptation », ajoutant qu'il s'est inspiré d'une musique diverse contemporaine : « J'ai introduit même la guitare, le Naï et le Deff ainsi qu' une musique symphonique avec du violoncelle et vers la fin, j'ai voulu marquer le spectacle par un passage de déclamation de Abdellah Ben Kriou », a tenu a précisé M. Dada.